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Le Cnefop (Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelle) va organiser, jeudi 9 juillet 2015, la première réunion de concertation des partenaires sociaux sur "le statut de l’apprenti". Cette concertation est organisée à la demande du ministre du Travail, François Rebsamen, qui l’avait annoncée le 7 mai. Cette première réunion, qui ne devrait concerner que les organisations d’employeurs et de salariés représentatives au plan national et interprofessionnel, sera centrée sur deux sujets : la rémunération des apprentis du secteur privé et les lieux de représentation des apprentis. Il est par ailleurs prévu que la suite des travaux puisse "se prolonger dans un cadre quadripartite plus large par la suite". La question du statut des apprentis avait déjà été abordée lors des assises de l’apprentissage en septembre 2014.
L’aide de 4 400 euros versée par l’État aux entreprises de moins de 11 salariés qui embauchent un apprenti mineur à partir du 1er juillet 2015 sera cumulable avec les autres aides existantes, indique le ministère du Travail, jeudi 7 mai 2015, lors d’une réunion avec les participants aux assises de l’apprentissage du 19 septembre 2014 (partenaires sociaux, régions, réseaux consulaires, directeurs de CFA, Anaf…). Le ministère souhaite aussi lancer une concertation sur les conditions de travail et de rémunération des apprentis et revoir les procédures d’enregistrement des contrats d’apprentissage. Un appel à projets en direction des missions locales doit aussi être mis en place pour permettre à 10 000 jeunes de ZUS de signer un contrat d’apprentissage.
"Une politique ambitieuse doit être développée pour lutter contre la pauvreté et la précarité en emploi. Elle doit compléter le plan de lutte contre la pauvreté et prolonger le plan de lutte contre le chômage de longue durée", affirment les présidents de la Fnars, d’Emmaüs France, du Coorace, du MNCP et du collectif Alerte dans un courrier adressé au Premier ministre, le 26 février 2015. Les associations d’insertion interpellent notamment Manuel Valls sur la nouvelle prime d’activité, qui doit remplacer la PPE et le RSA activité au 1er janvier 2016 et se doit d’être "connue, extrêmement simple à demander, à comprendre également et ouverte à tous les travailleurs pauvres, y compris les 18-25 ans […] étudiants ou apprentis". Un "engagement budgétaire ferme de l’État" est nécessaire, selon les cinq présidents qui demandent une concertation sociale sur les travailleurs pauvres.