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Le taux d’absentéisme dans les collectivités territoriales, c’est-à-dire la part du temps de travail perdu en raison des absences, s’élève en moyenne à 8,7 % en 2014, selon Sofaxis, courtier en assurance des collectivités territoriales et des établissements hospitaliers, qui publie sa note annuelle sur les absences pour raisons de santé des agents des collectivités, vendredi 26 juin 2015. Sur cinq ans, ce taux d’absentéisme, toutes natures d’arrêts confondues (maladie ordinaire, longue maladie/longue durée, accident du travail et maternité), progresse de 18 %. La maladie ordinaire est la principale cause des absences : elle représente près de la moitié du taux d’absentéisme et du coût des absences.
« La part des arrêts d'une journée a fortement décru (-43,2 %) entre 2011 et 2012. Une tendance comparable s'observe sur les arrêts de deux jours (-18 %) et de trois jours (-12,2 %). Sans doute faut-il attribuer ces évolutions à la mise ne oeuvre d'un jour de carence sur les absences pour raison de santé en maladie ordinaire dans la fonction publique territoriale », indique une étude de Sofcap (groupe Sofaxis, courtiers en assurances), publiée le 12 juin 2013. Selon la note, intitulée « Regard sur les absences pour raison de santé dans les collectivités territoriales », « à l'inverse, la proportion des arrêts supérieurs à quatre jours consécutifs augmente sur la même période, avec une forte hausse en ce qui concerne les arrêts les plus longs ». Ainsi, la durée des arrêts maladie de plus de quinze jours augmente de 35 % en un an.
Les organisations syndicales de fonctionnaires se réjouissent de l'abrogation de la journée de carence maladie annoncée par Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique, mercredi 20 février 2013 (AEF n°195276). Elles s'inquiètent cependant de savoir quand cette décision sera concrètement effective et soulignent que d'autres priorités demeurent. Elles demandent notamment des mesures sur les conditions de travail ou sur le pouvoir d'achat et les salaires. La ministre a d'ores et déjà indiqué que la décision d'abroger le jour de carence « sera traduite par une disposition législative qui sera proposée dans le prochain projet de loi de finances présenté au Parlement ». Elle a aussi annoncé, le 7 février, « l'ouverture d'une négociation globale sur les carrières et les rémunérations » (AEF n°196274). De son côté, Laurence Parisot, présidente du Medef, juge la décision « pas raisonnable du tout », tandis que la CGPME estime que « la mesure est inéquitable ».
Sur la période 2003-2011, au cours d'une semaine de référence moyenne, 3,6 % des salariés ont connu une absence au travail d'au moins une heure pour des raisons de santé ou pour la garde d'un enfant malade, selon les données de l'enquête Emploi de l'Insee citées par une étude de la Dares (ministère du Travail) publiée le 12 février 2013. Selon cette étude, intitulée : « Les absences au travail des salariés pour raisons de santé : un rôle important des conditions de travail », l'absentéisme a globalement peu varié au cours de la période étudiée : de 3,4-3,5 % en 2006-2008 à 3,7-3,8 % en 2003, 2009 et 2011, les points hauts annuels ou trimestriels étant largement expliqués par les pics d'épidémies de maladies saisonnières. L'absentéisme fluctue au cours des mois d'une même année, d'environ 3 % en été à 4 % en hiver, ceci largement en lien avec les épidémies grippales