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"La politique des pôles de compétitivité est une vraie réussite française. Les pôles se sont construits dans l'alternance politique, ce qui prouve leur succès", salue Jean-Luc Beylat, président du pôle de compétitivité Systematic Paris Region et de l’AFPC, qui revient pour AEF, en juin 2015, sur le dixième anniversaire de la politique des pôles (1). "En dix ans, les pôles de compétitivité ont fédéré 50 % des entreprises innovantes françaises, 100 % des sociétés du CAC 40 et des structures publiques de recherche", chiffre-t-il. Pour le député Patrick Hetzel (Les Républicains, Bas-Rhin), "les pôles sont des lieux de rencontres entre différents acteurs susceptibles d’intervenir dans la création de valeur". Quant à Laurent Beauvais, président de la région Basse-Normandie, il évoque le budget de fonctionnement des pôles alloué par l’État, qui "n’est pas encore arrêté" par Bercy.
"La participation des PME et des ETI (entreprise de taille intermédiaire) aux pôles aurait entraîné une hausse de leurs dépenses de R&D subventionnée par différents dispositifs (CIR et JEI)", fait observer un rapport de l’Insee intitulé "impact de la participation aux pôles de compétitivité sur les PME et les ETI", publié mercredi 29 octobre 2014. "En 2009, les PME et ETI appartenant à un pôle auraient réalisé 116 000 euros de R&D de plus que les entreprises similaires restées au dehors, soit un surcroît de 7,3 % par rapport aux dépenses moyennes de 2005", chiffre le rapport. Enfin, selon l’Insee, "la hausse des dépenses de R&D des entreprises des pôles a permis de créer 980 emplois, dont 570 très qualifiés (ingénieurs, chercheurs) sur la période 2006 à 2009" mais n’a pas eu d’impact sur les dépôts de brevets.