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"Alors que les femmes représentent 48 % de la population active, elles sont seulement 14 % à occuper des postes de direction", selon une étude sur les femmes dirigeantes, rendue publique par le cabinet d’audit et de conseil KPMG le 18 juin 2015. Par ailleurs, "cette part a très peu augmenté en dix ans : à peine 1,2 point entre 2003 et 2013". L’étude montre encore que le poids des femmes dirigeantes décroît avec la taille de l’entreprise, que la création ou le rachat d’entreprise est le principal mode d’accès des femmes au pouvoir notamment dans les TPE/PME, ou que la mixité des équipes dirigeantes apparaît comme une source de performance des entreprises.
Neuf femmes politiques, dont huit anciennes ministres, publient sur le site de la campagne http://sosegalitepro.fr une tribune dans laquelle elles s’inquiètent d’un recul sur l’égalité professionnelle dans le projet de loi sur le dialogue social qui sera adopté par les députés en 1re lecture le 2 juin 2015. Dans un communiqué du vendredi 29 mai, Yvette Roudy, Nicole Ameline, Marie-George Buffet, Cécile Duflot, Aurélie Filippetti, Chantal Jouanno, Catherine Vautrin, Rama Yade et Marie-Jo Zimmerman indiquent que François Rebsamen, ministre du Travail, a, "fait rejeter les amendements qui visaient à rétablir le rapport de situation comparée et la négociation annuelle dédiée à l’égalité professionnelle". Jeudi, les 43 000 signataires de la pétition lancée par Yvette Roudy mi-mai ont lancé une interpellation du Premier ministre sur Twitter, Facebook et par mail pour lui demander de réagir.
Si les femmes sont de plus en plus présentes sur le marché du travail et sont aujourd’hui moins au chômage que les hommes, les métiers exercés par celles-ci restent très différents de ceux des hommes. C’est ce qu’indique une analyse de la Dares, publiée jeudi 5 mars 2015, à la veille de la journée internationale de la femme du 8 mars. Selon les statistiques récoltées, 27 % des femmes sont en effet sur des postes peu qualifiés d’employés ou d’ouvriers, contre 15 % des hommes. Elles sont aussi deux fois moins souvent non salariées et travaillent plus souvent dans la fonction publique. Les femmes ont des salaires inférieurs, même une fois pris en compte l’écart de durée du travail. Les inégalités relatives au sous-emploi, à l’accès aux professions "supérieures", à la ségrégation professionnelle et aux salaires se sont cependant réduites au cours des dix dernières années.
"Les différentiels de salaires entre hommes et femmes sont plus faibles lorsque le supérieur est de sexe féminin. Cette position est toutefois associée à des salaires plus faibles pour l'ensemble des subordonnés", relève l’Insee dans une étude intitulée "Le salaire dépend-il du sexe du supérieur", publiée dans le dernier numéro d'"Économie et statistique"