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"Depuis la crise de 2008, nous constatons une augmentation notable des candidatures de personnes en activité professionnelle, cherchant une reconversion ou une évolution de carrière" : c’est notamment pour répondre aux besoins de ce public que l’université de Lyon-III a transformé l’un de ses programmes universitaires à distance, comprenant quatre formations, en formation continue "à 100 %", explique Guillaume Godineau, responsable du programme. Lors d’une conférence organisée dans le cadre des Journées du e-learning, jeudi 18 juin 2015 à Lyon, il revient sur l’évolution de cette formation complètement à distance : elle a été réalisable en e-learning parce que "les éléments nécessaires potentiels préexistaient", indique-t-il.
Le Cned lance une nouvelle offre dédiée à l’alternance en contrat de professionnalisation en réponse à des demandes auxquelles le Centre "avait un peu de mal à répondre", et que permet maintenant la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale, indique à l'AEF Sylvie Perfetti, sa directrice de la formation continue et des grands comptes. Le Cned, qui ne proposait rien de tel jusqu’à présent, a développé une ingénierie de formation mettant l’accent sur l’accompagnement des alternants et la relation avec les entreprises. Les premières formations présentées sont de niveaux III et IV, en comptabilité, sanitaire et social, commerce, hôtellerie-restauration et électrotechnique.
« Nous sommes toujours dans l'ère du soupçon, des doutes sur l'organisation et sur les modalités de contrôle des formations à distance », déplore Karine Dartois, chef de projet du FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) lors des dixièmes rencontres du Forum français pour la formation ouverte et à distance qui se tenait à Marseille, du 19 au 21 novembre 2012 (AEF n°201759). Depuis la publication en 2001 d'une circulaire DGEFP relative au e-learning (AEF n°441669), des progrès ont été accomplis en faveur du financement des e-formations par les Opca et les Opacif et de la reconnaissance de ces formations comme actions imputables au titre de la formation professionnelle continue. Selon la représentante du FPSPP, des progrès peuvent toutefois être réalisés dans ce domaine.
Les 10e rencontres du FFFOD (Forum français pour la formation ouverte à distance) auront lieu du 19 au 21 novembre 2012 au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, à Marseille, sur le thème « le numérique, entre la formation informelle et formelle ? ». L'ouverture de l'événement sera assurée par Thierry Repentin, ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage, indique le FFFOD le 12 octobre 2012. Un pré-programme est en ligne (www.fffod.fr/actualites-de-la-foad/la-presse-le-web/2579), avec quatre demi-journées thématiques : « le numérique, les jeunes adultes et la formation en Paca », « des réseaux pour apprendre », « évaluer l'informel », « prendre en compte la formation informelle ». Les exemples de formation informelle qui seront discutés appartiennent à des domaines « allant du professionnel aux pratiques de loisirs sur fond d'enjeux de culture scientifique et technique ».
« Pour mettre en place une formation à distance efficace, il faut d'abord élaborer des contenus de qualité et réfléchir à de nouvelles pratiques pédagogiques, avant de chercher à investir dans de nouveaux outils », déclare Philippe Gil, co-directeur du pôle e-learning de Demos, le 4 septembre 2012. Il intervient sur la question de la formation à distance après « dix ans d'évolution technologique et pédagogique » lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'organisme de formation à Paris, à l'occasion des 40 ans du groupe (AEF n°207742). « L'acquisition d'un bon LMS (« learning management system », logiciel de gestion d'apprentissage), qui permet de gérer l'inscription des salariés, des tuteurs, d'organiser le suivi des parcours, ne doit intervenir que dans un second temps. Les débuts de la formation numérique au milieu des années 90 ont été un échec, en partie parce que les entreprises ont oublié qu'elles devaient d'abord proposer des contenus », assure-t-il.