En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La réussite du service militaire volontaire "dépendra des relations nouées avec les acteurs de l’emploi : Pôle emploi, les missions locales, le Medef, la CGPME, l’Afpa, les collectivités territoriales, les services de l’État et les nombreuses entreprises qui ont pris l’initiative de nous approcher", affirme le général Bertrand Clément‑Bollée, chef de l’équipe du projet d’expérimentation du SMV en direction des jeunes rencontrant des difficultés particulières d’insertion. Il s’exprimait devant la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, mardi 16 juin 2015. Le général annonce que le troisième centre d’expérimentation se trouvera à La Rochelle. La création des centres de Brétigny-sur-Orge (Essonne) et Montigny-lès-Metz (Moselle) avait été annoncée par François Hollande, en avril dernier. Le SMV sera la déclinaison en métropole du SMA déjà en vigueur dans les DOM.
La création, à titre expérimental, d’un SMV (service militaire volontaire) figure au sein du projet de loi actualisant la programmation militaire. Le texte a été présenté en conseil des ministres et déposé à l’Assemblée nationale, mercredi 20 mai 2015. Le SMV, annoncé par François Hollande fin avril (lire sur AEF), est l’adaptation pour la métropole du SMA (service militaire adapté) qui existe actuellement Outre-Mer. Il concernera les jeunes "en situation délicate au regard de l’insertion professionnelle", précise l’exposé des motifs.
Le SMA (Service militaire adapté) doit être "doté des moyens financiers et humains nécessaires à la prise en charge des jeunes" ultramarins, affirme le CESE. Le Conseil économique, social et environnemental a adopté, à l’unanimité des votants, un avis intitulé "Le défi de l’insertion professionnelle et sociale des jeunes ultramarins", mardi 10 février 2015. Il préconise "une augmentation du nombre de contrats aidés en faveur des jeunes" ultramarins, ainsi que le déploiement "le plus rapidement possible" de la Garantie jeunes en Guadeloupe, Martinique et Guyane, où le chômage concerne la moitié des moins de 25 ans, voire 60 % à la Martinique et à la Réunion selon l’Insee.