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Philippe Denoyelle, président de l'UJCD, annonce le 10 juin 2015 à la veille de l'ouverture du 41e congrès national de la Mutualité française à Nantes qu'il boycotte un congrès auquel "il assiste à chaque fois, en temps normal". "J'avais répondu positivement mais c'était avant les nouvelles prises de positions sur les réseaux de soins", précise-t-il. Il entend ainsi réaffirmer ainsi son "opposition totale aux réseaux que les mutuelles, dont la concentration se poursuit, veulent développer dans le secteur dentaire". "En nous opposant aux réseaux qui ne concernent que la prothèse, nous contestons une conception simpliste et caricaturale de notre exercice, une vision qui nie le caractère fondamentalement médical de notre activité", affirme Philippe Denoyelle.
Le dépôt d'une plainte par Santéclair
« L'Autorité n'est pas hostile au principe de numerus clausus pour l'accès à ces réseaux mais elle préconise l'application de critères d'admission transparents, objectifs et non discriminatoires », tel est en substance la teneur du verdict de l'Autorité de la concurrence rendu hier, lundi 28 septembre 2009, dans son avis « sur les risques et les bénéfices éventuels sur la concurrence du développement de réseaux de soins agréés » par les Ocam (organismes complémentaires d'assurance maladie) ou par les prestataires intervenant à leur profit (Santéclair, Groupama, Itélis, etc.). Cet avis a été rédigé à la suite d'une demande formulée par Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi en juin 2008. Selon le communiqué diffusé mardi 30 septembre, une « vigilance accrue » s'impose « quant aux garanties permettant de vérifier que le processus de sélection des professionnels de santé repose sur une concurrence par les mérites ». L'autorité considère par ailleurs que la durée des conventionnements devrait « être limitée (trois au quatre ans) afin d'assurer une fluidité suffisante du marché ». Enfin, elle recommande que les conditions d'accès des professionnels récemment installés soient « clarifiées ».
Le Conseil de la concurrence, saisi par Santéclair, une société de gestion du risque santé agissant pour le compte de multiples assureurs (AGF, Maaf-MMA, Ipeca, MGP...), a rendu jeudi 12 février une décision de sanction contre le Conseil national de l'Ordre des chirurgiens-dentistes et cinq conseils départementaux (Bas-Rhin, Pyrénées-Orientales, Saône-et-Loire, Var, Vaucluse) pour avoir incité - de 2002 à 2008 - les chirurgiens-dentistes à boycotter le partenariat avec Santéclair. Le conseil de la concurrence, ayant établi l'existence de menaces de poursuites disciplinaires à l'encontre des dentistes ayant passé convention avec cet organisme, estime que l'appel ordinal au boycott "a porté atteinte à l'intérêt des patients en faisant obstacle à l'émergence de nouveaux services aux assurés des assurances complémentaires de santé". Outre une sanction pécuniaire de 76 000 euros, l'Ordre national est condamné à faire paraître un résumé de la décision dans sa lettre et dans deux publications professionnelles ("Information dentaire" et "Le chirurgien-dentiste de France").