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Le projet de circulaire d'application de la réforme du collège, long de 9 pages, a été proposé à la discussion avec les syndicats (sauf le Snalc, absent) ce mercredi 10 juin 2015. "Le ministère a eu immédiatement un geste d'ouverture en direction de l'intersyndicale anti-réforme", indique à AEF Claire Krepper, du SE-Unsa. "Il a présenté ce texte comme un avant projet et pas comme la circulaire d'application, proposant même d'organiser plusieurs réunions et de rédiger des arrêtés complémentaires sur les points importants. Mais l'intersyndicale a quitté les négociations", regrette-t-elle (lire sur AEF)." Si le SE-Unsa et le Sgen-CFDT estiment que ce texte répond à beaucoup d'interrogations, "quelques points restent à clarifier" parmi lesquels : l'organisation de l'EPI Langues et cultures de l'Antiquité, la question du temps de concertation et le déploiement du plan de formation.
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"Ce cadre de discussion n’est pas acceptable. C’est pourquoi les organisations de l’intersyndicale [Snes-FSU, Snep-FSU, SNFOLC, Snetaa-FO, CGT Éduc’action et Sud Éducation] ont quitté le groupe de travail" réuni mercredi 10 juin 2015, annoncent les 6 syndicats dans un communiqué commun. Ils "dénoncent une ouverture de façade et la fuite en avant coupable de la ministre" qui "n’envisage pas de remettre en cause 'les fondamentaux de la réforme', mais seulement de 'préciser' et d’apporter 'des recommandations de mise en oeuvre' ". "L’intersyndicale est venue… un petit tour et puis s’en va, car [il n’y a] pas de réécriture du décret et de l’arrêté", commente sur Twitter le secrétaire général du SE-Unsa Christian Chevalier. L’intersyndicale anti-réforme appelle à la grève le 11 juin tandis que le Snalc, de son côté, dépose un préavis de grève pendant le brevet des collèges (lire sur AEF).
Le Snalc estime vendredi 5 juin 2015, au vu des réunions qui se sont tenues dans les établissements la veille, que la majorité des enseignants de collège ne souhaitent pas faire grève le 11 juin. Il ne participera donc pas au mouvement à l’appel de l’intersyndicale regroupant le Snes-FSU, Snep-FSU, SNFOLC, Snetaa-FO, CGT Éduc'action, SUD-Éducation, SNCL-Faen et Sies-Faen (lire sur AEF). En revanche, selon le Snalc, les enseignants "sont mobilisés pour bloquer le DNB", "seule action susceptible de faire reculer la ministre, et se disent prêts à participer à une grande manifestation publique un dimanche". Aussi, le syndicat maintient son préavis de grève pour les 25 et 26 juin et pour les 29, 30 juin et 1er juillet et proposera à l’intersyndicale de le rejoindre dans cette action. Il ne "participera pas" au groupe de travail organisé par le ministère le 10 juin sur la réforme du collège.
Les organisations syndicales Snes-FSU, Snep-FSU, SNFOLC, Snetaa-FO, CGT Éduc'action, SUD-Éducation, SNCL-Faen et Sies-Faen appellent à une nouvelle journée nationale de grève et d’actions le jeudi 11 juin 2015
Le Snalc va déposer un nouveau préavis de grève pour les 29 et 30 juin, jours de correction des épreuves du brevet des collèges, annonce-t-il mardi 26 mai 2015. Ces deux journées s’ajoutent à celles de 25 et 26 juin, jours de passation des épreuves, déjà couvertes par un préavis de grève du Snalc (lire sur AEF). Alors que l’intersyndicale anti-réforme du collège
Pour "garantir tous les moyens nécessaires à la réforme du collège, le Sgen-CFDT demande au MENESR de "banaliser la semaine suivant le brevet en juin 2015 et 2016 et de donner à chaque collège un droit à 6 jours de formation sur site". Le syndicat souhaite aussi que soit "réorienté le travail des inspecteurs en direction de l’accompagnement des équipes – en instituant un moratoire sur les inspections individuelles pendant 2 ans avec un mécanisme compensatoire pour la notation –" et que soient organisés "des séminaires de travail communs pour les personnels de direction et d’inspection des 1er et 2nd degré". En outre, il faut "indiquer très clairement aux recteurs que les marges d’autonomie des établissements ne doivent en aucun cas être 'confisquées' par l’échelon supérieur", prévient le Sgen, qui souhaite enfin une "stabilisation des moyens horaires des établissements sur 3 ans."