En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Thomas Vellacott, directeur général du WWF Suisse, et Philippe Germa, directeur général du WWF France, sont deux anciens banquiers, tout comme le récent directeur général du WWF Brésil Carlos Nomoto. Rencontrés lors du finance day à Paris, vendredi 22 mai 2015, ils reviennent pour AEF sur le bilan de la journée de débats clôturant la "climate week", s’expriment sur l’enjeu des green bonds, mais aussi sur le nouveau positionnement de l’ONG vis-à-vis de la finance. La montée du sujet comme faisant désormais partie des trois grands "moteurs" de la fondation mondiale pour la nature est en effet un tournant, opéré lors de l’assemblée générale de l’organisation à Lofoten (Norvège) début mai.
Trois déclarations communes du monde économique, deux plateformes en ligne, quatre engagements de grands groupes… mais aussi de nombreux débats entre 2 000 acteurs internationaux : c’est le bilan de la "climate week" parisienne qui s’est tenue du 19 au 22 mai 2015, à quelques mois du sommet sur le climat de décembre. Pour le secrétaire général adjoint au climat de Ban Ki-Moon, Janos Pasztor, c’est la preuve d'"un changement tectonique du monde du business et de la finance sur la manière d’appréhender le climat". Fait notable : la présence d’ONG aux tables rondes durant ces trois jours. Ce qui n’a pas empêché nombre d’entre elles de s’ériger contre l’emprise du business sur le climat. Quant aux pouvoirs publics, outre François Hollande, Ségolène Royal, Michel Fabius et Michel Sapin pour la France, le Pérou, la Chine, l’Inde et le Brésil étaient représentés. AEF fait le point.