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Le directeur de centre de crise du Quai d’Orsay, Didier Le Bret, est nommé coordonnateur national du renseignement en conseil des ministres, mercredi 3 juin 2015. Il remplace le préfet Alain Zabulon, nommé directeur de la sûreté d’Aéroports de Paris (lire sur AEF).
Il est "légitime d’apporter une réponse législative afin de montrer que la politique du renseignement telle qu’elle est conçue par le gouvernement de notre pays ne relève pas de la même philosophie que celle qui prévaut aux États-Unis", indique le coordonnateur national du renseignement, Alain Zabulon, lors de son audition par la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, mardi 17 mars 2015. "Nous avons estimé que le projet de loi relatif au renseignement ne serait pas crédible s’il se contentait de donner des moyens techniques renforcés aux services, sans prévoir de garanties", précise-t-il. "Un œil non averti pourrait s’imaginer que nous ouvrons un champ d’investigation illimité aux services de renseignement. Il n’en est rien, les finalités sont celles qui correspondent à l’action des services aujourd’hui", souligne Alain Zabulon.
"Que fait-on lorsque les individus [ayant combattu en Syrie] reviennent sur le territoire national ?" Lors d’une audition devant la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, mercredi 2 juillet 2014, le coordonnateur national du renseignement, Alain Zabulon, détaille la politique française pour éviter que des ressortissants français revenus d’un théâtre de djihad puissent "passer à l’acte". Selon lui, environ 800 Français combattent, reviennent ou souhaitent se rendre en Syrie (lire sur AEF). "Il est difficile de suivre 800 personnes à la trace et de se faire une opinion du degré de dangerosité de chacun pour ajuster les moyens de surveillance en conséquence", reconnaît Alain Zabulon. Selon le député Philippe Nauche (PS, Corrèze), la future interdiction administrative de sortie du territoire (lire sur AEF) permettra de poursuivre les djihadistes présumés à leur retour.
Le "modèle du renseignement tous azimuts" mis en œuvre par la NSA "n’est pas la voie choisie par le pouvoir politique en France", déclare le coordonnateur national du renseignement, Alain Zabulon, lors du colloque "Numérique, renseignement et vie privée : de nouveaux défis pour le droit", organisé au Sénat, jeudi 22 mai 2014 (lire sur AEF). Les services de renseignement français "sélectionnent avec discernement les informations qui sont strictement nécessaires à la protection du territoire national" et pratiquent "une politique de renseignement intelligente, ciblée sur une analyse de la menace", dit-il. "Il serait illégal, coûteux et inutile de se donner pour objectif de faire une mini NSA en France. Cela ne servirait à rien et serait même dangereux, car ce serait un véritable défi pour les services avec une obligation de résultat de 100 %."
« L'obligation de protection est fondée en droit mais elle a aussi une composante de management. En cas de crise, quand vous avez des cadres, des employés otages, c'est plus qu'un problème de responsabilité juridique. C'est un problème moral, humain », affirme Didier Le Bret, directeur du centre de crise du ministère des Affaires étrangères, jeudi 19 décembre 2013, lors du colloque du CDSE. Les différents intervenants reviennent sur les obligations de protection des salariés à l'international ainsi que sur la coopération entre le public et le privé dans ce domaine. Émile Pérez, directeur de la DCI, explique aussi les principes du « partage de pratiques », avec les polices de pays étrangers.