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En 2014, 2 701 PEDR ont été accordées aux enseignants-chercheurs, soit un taux d’attribution de 40 % (contre 45 % en 2012), et les candidatures ont augmenté de 14 % entre 2013 et 2014, montre la DGRH du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans un rapport 2014 sur cette prime, publié en mai 2015. Elle souligne que ce taux d’attribution connaît une baisse "au fil du temps", liée à l’augmentation du nombre de candidatures. 13 % des enseignants-chercheurs se sont portés candidats à la PEDR en 2014, dont 92 % sont universitaires. La sous-représentation des femmes, qui représentent 29 % des candidats, "concerne essentiellement les MCF et assimilés", souligne la DGRH. Le rapport relève aussi que "les enseignants-chercheurs en fonction à l’université obtiennent relativement un peu moins de PEDR que ceux exerçant dans d’ 'autres établissements' ".
Instaurer une procédure plus transparente dans l’attribution de la PEDR : c’est ce à quoi Jacques Bahi, le président de l’université de Franche-Comté, s’est engagé à l’issue d’une audience avec les syndicats, le 8 avril 2015. Les syndicats dénonçaient "une procédure totalement opaque" entachée d’illégalité. "Certains, membres de l’équipe présidentielle, bénéficiant d’une décharge totale de service, se sont vus attribuer cette prime" conditionnée à des obligations d’enseignement, indiquent-ils dans un tract, diffusé en mars. Les engagements pris par la présidence semblent cependant insuffisants à Sud qui demande le remboursement des sommes indûment perçues par les bénéficiaires de la PEDR.