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"Douze nouvelles classes seront créées à la rentrée 2015 [à Marseille] pour accueillir des élèves de moins de trois ans", déclare le Premier ministre Manuel Valls à Marseille, à l’issue du comité interministériel consacré au développement de la future métropole Aix Marseille Provence vendredi 29 mai 2015 (1). Parmi les mesures pour la jeunesse figurant au relevé de décisions, Manuel Valls cite pour la rentrée la mobilisation de 311 000 euros pour le déploiement du plan numérique "dans quatre collèges et sept écoles de Marseille" et le recrutement de 100 jeunes en service civique dans les établissements scolaires. Interrogée par AEF, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, indique qu’il s’agit "à certains égards de moyens nouveaux mais qui ont déjà été annoncés à l’issue du comité interministériel sur la citoyenneté et l’égalité", en mars 2015 (lire sur AEF).
Avec le Cned, le MENESR va développer des enseignements optionnels accessibles en ligne pour mettre fin au contournement de la carte scolaire au prétexte de vouloir suivre un enseignement rare, annonce Najat Vallaud-Belkacem à l’issue d’un comité interministériel à l’égalité et à la citoyenneté à Matignon, le 6 mars 2015. Gratuit, ce service pourra être complété d’activités en présentiel. Le MENESR a également créé un comité scientifique, qui "travaillera territoire par territoire, afin de garantir l’équilibre sociologique dans les collèges". Dans les 350 REP +, l’objectif de 30 % d’enfants de moins de trois ans scolarisés est relevé à 50 % en 2017, poursuit la ministre. Par ailleurs, l’avancement sera "facilité" pour les enseignants "passés par la case REP et REP + ". D’autres mesures ont été présentées concernant la maîtrise du français.
Le taux de scolarisation des deux ans, établi à 11,8 % en 2014, ne progresse pas par rapport à l’année précédente, selon le bilan des rentrées 2013 et 2014 du MENESR. Dans l’enseignement public, ce taux reste stable à 9 %, diminue dans 16 académies mais augmente en Outre-mer. Dans les départements, les plus fortes hausses s’observent dans l’Yonne, la Lozère, l’Indre et la Charente. Ce taux baisse en revanche dans 56 départements et notamment dans le Cantal, la Creuse, la Nièvre et la Meuse. Dans l’enseignement public, les départements qui scolarisent le plus d’élèves de deux ans sont la Lozère, la Haute-Loire, le Nord, le Finistère et le Pas-de-Calais. En 2013 et 2014, au total 680 emplois supplémentaires ont été consacrés à ce dispositif. Parmi les départements les mieux dotés figurent le Val-de-Marne, l’Oise, l’Essonne, les Bouches-du-Rhône et la Seine-Saint-Denis.
L'académie d'Aix-Marseille utilisera 44 emplois de sa dotation, dont 30 postes d'enseignants, pour mettre en œuvre le volet éducatif du Pacte pour la sécurité et la cohésion sociale pour Marseille à la rentrée 2014. Les priorités de ce dispositif sont « la lutte contre le décrochage scolaire et l'absentéisme, l'amélioration du climat scolaire et la prise en compte globale de l'élève dans sa dimension éducative mais aussi sociale », indique le recteur Ali Saïb, après avoir présenté ces données au CTA lundi 20 janvier 2014. Pour l'année 2014-2015, l'académie d'Aix-Marseille bénéficie au total d'une dotation de 176 postes équivalents temps plein, dont 136 pour le premier degré et 40 pour le second degré. Une partie de ces moyens sera employée dans « les 10 réseaux d'éducation prioritaire » qui préfigureront le nouveau réseau REP +. Le Snes-FSU regrette « la modestie de la dotation 2014 » de l'académie qui « ne disposera à la rentrée scolaire 2014 que de + 0,1 % d'emplois d'enseignants ».
Le Snes-FSU Aix-Marseille souhaite présenter lundi 16 septembre 2013 un « plan d'urgence pour les collégiens et les lycéens des quartiers nord de Marseille » en « 12 propositions » au ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, lors d'un déplacement à Marseille sur le thème de l'éducation prioritaire. Le syndicat propose de réformer la prime éclair et réclame la construction de nouveaux établissements dans les quartiers nord. Il préconise de remettre les équipes pédagogiques au centre du fonctionnement des établissements et de « créer un corps de médiateurs sociaux en concertation avec les collectivités locales ». Le Snes-FSU demande aussi un abaissement des effectifs dans les classes et un renforcement des personnels de vie scolaire.
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, souhaite ouvrir les établissements scolaires à Marseille « au-delà des horaires d'enseignement », avec pour objectif « 50 % d'élèves des quartiers prioritaires bénéficiant d'un accompagnement éducatif en école et collège » contre 35 % aujourd'hui. C'est l'une des mesures du relevé de conclusions rendu public jeudi 6 septembre 2012 à l'issue d'un comité interministériel sur Marseille qui, avec 20 morts dans des règlements de comptes depuis le début de l'année, constitue pour le gouvernement « une question d'intérêt national ».