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"La création du pôle judiciaire de la gendarmerie nationale constitue une étape décisive dans la modernisation du ministère dans les domaines de la criminalistique, du renseignement criminel et de la lutte contre les criminalités numériques." C’est ce qu’indique la gendarmerie nationale à l'occasion de l'inauguration de ce site par le ministre de l’Intérieur, jeudi 21 mai 2015 à Pontoise (Val-d’Oise). "La conception de ce pôle judiciaire répond à un impératif fort : innover", souligne Bernard Cazeneuve dans son discours. Le pôle judiciaire "allie l’expertise, la technicité et la proximité. Il s’insère naturellement au sein du dispositif ministériel de sécurité et il est ouvert sur l’avenir grâce à son large vivier de scientifiques et ses capacités de développement", ajoute le ministre.
"Sans doute notre dispositif législatif doit-il encore être amélioré dans notre lutte contre le cyberterrorisme – et nous allons bientôt faire de nouvelles propositions pour gagner en efficacité –, mais les enquêteurs sont d’ores et déjà mieux armés pour affronter les défis d’aujourd’hui et ceux de demain", affirme le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, lors du Forum international de la cybersécurité, à Lille, mardi 20 janvier 2015. "À la demande du Premier ministre, nous finalisons aujourd’hui de nouvelles propositions qui seront présentées au conseil des ministres demain en la matière", rappelle-t-il. Bernard Cazeneuve détaille par ailleurs les trois grandes menaces identifiées par le préfet chargé de la lutte contre les cybermenaces, Jean-Yves Latournerie, ainsi que les six axes du "plan d’action" qu’il doit mettre en œuvre.
Le schéma d'emplois de la gendarmerie fait l'objet d'une augmentation de 162 ETP dans le PLF 2014 par rapport à 2013, indique le projet annuel de performances de la mission « sécurités », publié mardi 1er octobre 2013. Ce chiffre correspond à la création de 282 emplois de personnels administratifs et de 91 emplois de personnels techniques. Le nombre d'officiers diminue de 74 ETP, celui des sous-officiers de 12 ETP et celui des volontaires de 115 ETP. Le plafond d'emplois 2014 du programme « gendarmerie » s'élèvera ainsi à 97 167 ETPT.
« La reconnaissance faciale avance à grands pas et c'est une perspective nouvelle qui est très importante », indique le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, lors d'un déplacement au pôle judiciaire de la gendarmerie nationale, à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), lundi 27 février 2012. Il précise qu'il ne s'agit pas d'une « reconnaissance à 100 % comme peut l'être la reconnaissance des empreintes génétiques, donc il faut encore progresser ». Et d'ajouter : « Nous sommes très avancés, lorsqu'il y a des enregistrements d'images de qualité, on peut considérer que la reconnaissance est possible à 95 %. Ce n'est pas encore parfait, mais cela peut être déjà une aide considérable dans l'enquête, parce que cela réduit l'étendue des possibles. » Claude Guéant cite également le développement par la police scientifique d'un « travail sur les odeurs, sur les voix ». Il précise qu'il s'agit de « techniques qui sont déjà utilisées au service de la vérité dans le cas des enquêtes judiciaires », mais qu'il y a « encore des progrès techniques à faire ». Dans leur rapport sur la police technique et scientifique rendu fin 2010 et révélé par AEF Sécurité globale, le général de gendarmerie Jacques Hébrard et le contrôleur général de police Charles Diaz faisait état de recherches dans ces domaines (AEF Sécurité globale n°220730).