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Le Cneser a adopté, par 37 voix pour, 3 abstentions et un NPPV, une motion, à l’initiative de la CPU, rappelant son "attachement à la loi de 1905 et au respect du principe de laïcité dans les établissements d’enseignement et de recherche affirmé par le code de l’éducation", lors de sa réunion en formation plénière, le 18 mai 2015. Le texte souligne que si "le législateur interdit par ailleurs, dans l’enceinte scolaire, le port de tout signe religieux de quelque confession que ce soit", ce principe "ne vise délibérément pas l’université" qui "ne saurait être soumise aux mêmes règles que celles qui s’appliquent aux enseignements publics primaire et secondaire, sauf à déroger à ses propres franchises qui fondent son universalité".
« Faire une loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l'université serait une très mauvaise idée. Nous l'avons dit et écrit à la mission 'laïcité' du Haut Conseil à l'intégration (HCI) qui a auditionné la CPU », indique à AEF Jean-Loup Salzmann, président de la CPU (Conférence des présidents d'université) et de l'université Paris-XIII. Il réagit à un article du « Monde » du 6 août 2013, selon lequel un rapport du HCI (1) propose l'adoption d'une loi interdisant dans l'enseignement supérieur public « les signes et tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse ». De son côté, l'Observatoire de la laïcité rappelle dans un communiqué du 5 août que ce rapport « n'engage que la mission laïcité du HCI, mission qui n'est plus en fonction » et que « cette question n'est pas à ce jour » dans son programme de travail. L'Unef estime quant à elle que « la laïcité ne doit pas être la stigmatisation de l'islam ».