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Les ministres de l'EEES (espace européen de l’enseignement supérieur) s'accordent à l’unanimité sur un communiqué commun, à l’issue de leur rencontre à Erevan (Arménie), les 14 et 15 mai 2015, sur le processus de Bologne. Ils adoptent les nouveaux ESG (European standards and guidelines) en matière d'assurance qualité (lire sur AEF), une "approche européenne sur l’assurance qualité des programmes conjoints", ainsi qu'un "guide révisé de l’utilisateur ECTS" valant document officiel. Ils s'accordent en outre sur plusieurs objectifs : "améliorer la qualité et la pertinence de l’apprentissage et de l’enseignement ; favoriser l’employabilité des diplômés tout au long de leur vie active (...) ; rendre les systèmes inclusifs ; et mettre en place des réformes structurelles." Les ministres saluent également "l’engagement de la France", qui prendra la tête du secrétariat de l’EEES en juillet.
"Le secrétariat français du processus de Bologne doit être l'occasion pour le gouvernement de défendre une nouvelle étape dans la construction d’un espace public d’enseignement supérieur au niveau européen, permettant une nouvelle vague de démocratisation, d’accès aux études et d’échanges en rompant avec les orientations précédentes", estime l’Unef, jeudi 14 mai. Le syndicat étudiant tire également "un bilan critique du processus de Bologne", 16 ans après sa mise en place, critiquant "des objectifs de compétitivité qui organisent la mise en concurrence des établissements et remettent en cause la démocratisation de l’enseignement supérieur", alors que s’achève la conférence interministérielle européenne sur le processus de Bologne à Erevan (Arménie) qui s’est tenue les 14 et 15 mai 2015.
Une intersyndicale