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La semaine du lundi 18 au vendredi 22 mai 2015, baptisée "climate week" en écho à la semaine du climat traditionnellement organisée à New York en septembre en marge de l’assemblée générale des Nations unies, sera marquée par plusieurs événements de niveau international organisés à Paris en vue de la COP 21. Deux conférences, le "business & climate summit" les 20 et 21 mai pour les entreprises, et le "finance day" le 22 mai pour les acteurs de la finance, se tiendront au palais de l’Unesco à Paris et réuniront chacune plus d’un millier de participants. Le 19 mai, un séminaire technique organisé par le groupe Caisse des dépôts et 2° Investing Initiative en amont du "finance day", portera sur les méthodologies de mesure de la performance climatique et du risque carbone pour les portefeuilles sur toute la chaîne d’investissement.
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Les événements de mai et juin sur le climat
Les événements de la "climate week", s’ils ne s’inscrivent pas directement dans l’agenda des négociations onusiennes sur le climat, viendront servir "l’agenda des solutions", à savoir le quatrième pilier du futur accord de Paris que le gouvernement français entend mettre sur pied en décembre prochain.
Cet agenda devrait réunir les contributions de la société civile en matière de climat, émanant des collectivités locales, des entreprises et de la sphère financière, et prolonger la plateforme Nazca lancée par le gouvernement péruvien à Lima en décembre 2014. Il s’inscrit dans la foulée du sommet de New York organisé par le secrétaire général des Nations unies en septembre 2014, pour lequel un bilan sera dressé lors d’une réunion prévue le 29 juin.
DIALOGUE ENTRE ENTREPRISES ET MONDE POLITIQUE
Le sommet des entreprises pour le climat, qui réunira plusieurs centaines de représentants et chefs d’entreprise du monde entier, sous la houlette du Global Compact et du WBCSD (World business council for sustainable development), a pour ambition de créer une dynamique du monde des entreprises en faveur des négociations sur le climat et de l’objectif des 2 °C de réchauffement de la planète à la fin du siècle. "Nous souhaitons que ce sommet soit un tournant, qu’il porte les messages clés directement aux gouvernements et inspire les négociateurs. Nous allons produire, avec une vingtaine d’organisations représentantes d’entreprises de différents horizons, un texte commun rédigé en langage simple et non onusien. Ce qui est important, c’est que nous affichions une position commune, cela donne plus de poids", affirme à AEF Andrea Bacher, directrice du programme énergies et environnement à la Chambre de commerce internationale. Une déclaration commune d’entreprises en faveur d’un prix mondial donné au carbone devrait être présentée à l’issue de la conférence, jeudi 22 mai. Le sommet sera ouvert par François Hollande à 15h30 le mercredi.
L’événement sera doublé d’un "business dialogue" entre des gouvernements et 30 à 40 PDG d’entreprises internationales, piloté par l’ambassadrice française pour les négociations climat Laurence Tubiana et le secrétaire général adjoint du ministère des Affaires étrangères Rémy Rioux (lire sur AEF). Il porte sur les thèmes suivants : les contributions nationales avancées par les États, les enjeux de la tarification du carbone, les financements des technologies bas carbone et la recherche et développement.
Du "greenwashing" pour les ONG
Pour Brice Lalonde, conseiller spécial pour le Global Compact et cheville ouvrière du sommet, "l’objectif est de rapprocher ces deux mondes qui s’ignorent depuis longtemps : les politiques acteurs des négociations ne connaissent pas bien l’économie et les entreprises ne comprennent pas la complexité des négociations". "À la suite du business summit, un forum devrait bâtir un dialogue permanent entre les entreprises et les gouvernements sur le climat et progresser à travers différentes COP", déclarait-il lors d’une interview accordée à AEF, le 16 janvier (lire sur AEF).
PLATEFORME MONDIALE DES INVESTISSEURS
La journée du vendredi 22 mai, coordonnée par Paris Europlace, verra plusieurs centaines de financiers, investisseurs, assureurs et banquiers débattre des pratiques à mettre en œuvre pour orienter le système financier mondial vers un modèle cohérent avec la trajectoire des 2 °C et infléchir les investissements nécessaires pour atteindre cet objectif, estimés à 1 000 milliards de dollars par an.
Ouverte par le ministre des Finances Michel Sapin, elle donnera lieu à une série d’engagements, de la part de la Caisse des dépôts - sponsor principal avec la Banque européenne d’investissements - d’Axa et de la Bank of America. Par ailleurs, une plateforme mondiale des investisseurs, dont le nom n’est pas connu à cette heure, sera lancée pour recueillir et suivre ces engagements.
Elle sera précédée d'un séminaire technique organisé le 19 mai par le groupe Caisse des dépôts et 2° Investing Initiative, qui réunira 30 organisations innovantes en matière d’indicateurs de performance climat et de modèles d’évaluation des risques liés à la transition énergétique, lesquelles partageront leurs points de vues, expériences et résultats. Parmi ces organisations figureront notamment la filiale de Natixis Mirova, la société Kepler-Cheuvreux, le cabinet Profundo, mais aussi des représentants de régulateurs, des banques et agences de notation.
Les questions financières sont à l’agenda du Dialogue de Petersberg sur le climat, organisé par l’Allemagne lundi 18 et 19 mai, autour de 35 pays. François Hollande et Angela Merkel clôtureront le sommet mardi 19 mai à Berlin. Le sommet du G7 des 7 et 8 juin, sous présidence allemande, devrait également permettre de préciser ces sujets et notamment la trajectoire pour atteindre les 100 milliards de dollars promis par les pays développés pour 2020. Les assemblées générales de l’automne de la Banque mondiale et du FMI, organisées à Lima, seront l’une des dernières occasions d’avancer sur ce sujet avant la COP qui s’ouvrira le 30 novembre.
Laurence Tubiana, ambassadrice climat de la France, a fait un point presse jeudi 7 mai 2015 au soir, sur la consultation informelle qu’a organisée la France, en tant que future présidente de la COP 21, du 6 au 8 mai à Paris et qui a rassemblé 49 pays. Plusieurs sujets sensibles y ont été discutés : l’avant-2020, la vision de long terme et la revue des contributions nationales. "L’idée est d’accélérer considérablement le rythme de négociations", explique la diplomate. "Sinon la France devra sortir un texte au dernier moment à Paris, ce qui n’est pas l’objectif." Prochaine étape : la session de négociations officielles, sous l’égide de la Ccnucc, qui aura lieu du 1er au 11 juin à Bonn. De nouvelles négociations informelles sont d’ores et déjà prévues en juillet et en septembre.
Les gouvernements des principaux groupes de pays impliqués dans les négociations internationales sur le climat et le secteur privé se rencontreront à plusieurs reprises au cours de l’année 2015 et jusqu’à la COP 21, afin de discuter du contenu des négociations, apprend AEF de sources concordantes. Ce format, nommé "business dialogue", reprend le modèle de réunion porté par la présidence mexicaine de la COP 16 au cours de l’année 2010 (1).
"Élégant et raisonnable." C’est par ces mots que le secrétaire général en charge de l’organisation de la COP 21, Pierre Henri Guignard, désigne l’événement qu’il a pour charge d’organiser depuis juillet 2013. À la tête d’une équipe d’une vingtaine de personnes (lire sur AEF), le diplomate a comme mission de préparer le plus grand événement international du quinquennat, jamais organisé sur le sol français sur une telle durée. Le budget adopté par le Parlement prévoit une somme totale de 187 millions d’euros - soit trois fois plus que le coût de la conférence de Copenhague de décembre 2009 - pour laquelle le gouvernement souhaite obtenir une contribution des entreprises privées à hauteur de 20 % - tâche qui échoit au diplomate Philippe Delacroix. Un appel au secteur privé qui suscite la critique des ONG sur les potentiels conflits d’intérêts d’une telle proximité. AEF fait le point.
Selon des données publiées par la Dares le 12 août 2022, l’indice du salaire mensuel de base (SMB) de l’ensemble des salariés progresse de 1,0 % et l’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) de 1,3 % au cours du deuxième trimestre 2022. Sur un an, le SMB augmente de 3 % et le SHBOE de 3,5 %. Ces évolutions sont à mettre en regard de l’inflation, qui atteint 6 % pour les prix à la consommation hors tabac entre fin juin 2021 et fin juin 2022. Ainsi, sur un an et en euros constants, le SMB diminue de 3 % et le SHBOE de 2,5 %.
Par catégorie professionnelle, sur un an, le salaire mensuel de base en euros constants baisse de :
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Aline Brachet,
journaliste