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Dans un rapport sur l’accès aux soins des étudiants publié ce mardi 12 mai 2015, le Défenseur des droits recommande d'"améliorer significativement" le processus d’affiliation des étudiants à leur sécurité sociale, le suivi de leur dossier et la qualité de l’information sur leurs droits. L’autorité constitutionnelle indépendante note que la "liste des défaillances" en matière de qualité de service est "longue" et que ces difficultés "sont régulièrement dénoncées depuis de nombreuses années".
La MNT fait paraître ce 7 mai 2015 un communiqué dans lequel elle annonce la suspension de sa participation aux négociations pour la reprise de la LMDE. La MNT estime que "les conditions ne sont pas sérieusement remplies pour défendre son projet devant l’assemblée générale extraordinaire de la LMDE du 12 mai prochain" et qu’elle "ne souhaite pas s’engager devant l’ACPR dans un projet de nouvelle substitution, en l’absence de comptes certifiés pour 2014, d’une analyse fiable, partagée et détaillée des créances, et d’une prévision solide concernant l’exercice 2015." La MNT "déplore" également l’impossibilité de définir avec la Cnamts et les pouvoirs publics un nouveau projet "autrement que dans une perspective d’économies budgétaires". Toutefois, la mutuelle se déclare "disposée à reprendre les négociations dès lors que les conditions seront réunies, en toute transparence."
Le TGI de Créteil devrait statuer lundi 9 février 2015 sur une demande de placement de la LMDE sous procédure de sauvegarde judiciaire. Cette demande émane de l'administratrice provisoire de la LMDE, Anne-marie Cozien. La procédure de sauvegarde permettrait de geler les remboursements des créances accumulées par la mutuelle, à hauteur de 35 millions d’euros, le temps qu'elle avance en parallèle sur un nouveau plan de sauvegarde, avec la recherche d’un nouveau partenaire mutualiste pour le régime complémentaire, et l’adossement à la Cnamts pour la partie régime obligatoire. La Cnamts aurait également donné son accord pour le transfert vers les CPAM de la majeure partie des tâches de gestion et de 480 ETP. Ce 5 février 2015, la LMDE a également fait part à la MGEN de son intention de dénoncer la convention de substitution liant les deux mutuelles depuis 2002.
Anne-Marie Cozien, administratrice provisoire de la LMDE, a confirmé, ce 28 octobre 2014, à l’occasion d’un comité d’entreprise extraordinaire de la mutuelle étudiante, sa position en faveur d’un partenariat renoué avec la MGEN et d’un transfert des tâches de "back-office", liées à la gestion du régime obligatoire des étudiants, vers les Cpam. L’administratrice provisoire souhaite parvenir d’ici la fin de l’année à un accord-cadre pour organiser ce transfert. L’Unsa, principal syndicat au sein de la LMDE, a salué cette prise de position et demande que tous les partenaires du dossier – LMDE, MGEN, Cnam et État – "se mettent désormais autour d’une table" pour conclure cet accord.
Le bureau du Sénat devrait officialiser, dans les jours à venir, le dépôt d'une nouvelle proposition de loi de Catherine Procaccia, sénatrice UMP du Val-de-Marne, visant à supprimer la délégation de gestion du régime obligatoire dont bénéficient les mutuelles étudiantes
La LMDE s'interroge sur la manière de sensibiliser les étudiants aux problématiques de protection sociale, afin de les amener à plus s'impliquer dans la gestion de la mutuelle étudiante. Lors des États généraux de la santé et de la protection sociale des jeunes, organisés par l'Unef, vendredi 31 janvier 2014, militants étudiants de l'Unef et de la LMDE se sont penchés sur les raisons de la faible mobilisation des jeunes dans le cadre des élections mutualistes. L'enjeu : renforcer la légitimité de la gestion étudiante à l'heure où la LMDE est, d'un coté, attaquée par la Fage et UFC-Que choisir, qui réclament la fin de la délégation de gestion du régime de santé des étudiants. Et, de l'autre, par Emevia et la Smerep, qui pointent ses erreurs de gestion. Dans un « appel » présenté à l'issue de la journée, l'Unef et la LMDE ont présenté leurs propres revendications, dont la demande d'un retour à l'opérateur unique pour la gestion du régime étudiant.