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"Il n'y a réellement pas de grande différence avec le PIA 1" et "certains candidats auraient pu éviter des erreurs", déclare Jean-Marc Rapp, président du jury idex-isite, jeudi 7 mai 2015, à AEF, après l’annonce des pré-sélectionnés. Ainsi, "quand certains projets évoquent l’université de Californie ou du Québec comme modèles, c’est déconcertant car ce sont des systèmes et non des universités." Interrogé sur une éventuelle "prime" à la fusion, il assure que l’objectif du jury a été de "répondre au cahier des charges" : "viser à moyen terme la création d’universités de visibilité internationale". Quant aux projets d’isite, "d’une très grande variété", "certains se rapprochent plus d’un labex, d’autres d’une idex". Mais une isite n’est pas une "rétrogradation". Il évoque aussi les cas de Lorraine et Montpellier, et répond à une question sur l’UBL que le MENESR aurait voulu voir retenu.
15,8 % de femmes dans les délégations candidates à l’appel à projets idex-isite et 28 % parmi les jurés : tel est le constat dressé par AEF à partir de la liste des 95 membres des délégations connues et des 18 membres du jury (lire sur AEF). Ce sont les délégations de Nice et de Grenoble qui se sont montrées les plus féminisées, avec 2 femmes sur 5 représentants. En revanche, 6 délégations ne comportaient aucune femme. Par ailleurs, l’analyse du profil des membres de ces délégations montre qu’elles étaient majoritairement constituées d’académiques (42 % en poste à l’université, 25 % dans un organisme et 9,5 % dans une école), et que seuls 3 % des délégués étaient étrangers. Les académiques sont également surreprésentés parmi les membres du jury (78 %), mais celui-ci présente la particularité d’être très international, avec 83,3 % d’étrangers.