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Le département QVT (qualité de vie au travail) de Pôle emploi veille à "être le plus en amont possible des projets pour y intégrer le volet QVT", explique la direction générale de l’opérateur public à l’AEF le 7 mai 2015, à la suite de la présentation en CCE, le 29 avril, du bilan QVT 2014 et de la feuille de route pour 2015. Sur 2014, la direction de Pôle emploi observe une "amélioration significative des conditions de travail matérielles des agents" et de la prévention de l’agressivité, et veut poursuivre, sur 2015, certaines actions engagées sur 2014, tout en faisant évoluer la mesure des résultats, via la mise en place d’un indicateur QVT notamment. Si FO et le SNU Pôle emploi y voient "de l’affichage", la CFDT-PSTE note "la volonté de la direction de travailler avec les représentants du personnel, notamment via la commission CHSCT du CCE".
"Il s’agit de tableaux non-négociables, prévus par le code du travail", qui sont "mieux adaptés pour des entreprises avec un seul statut", explique la direction générale de Pôle emploi à l’AEF, justifiant les écarts qui apparaissent dans le bilan social 2014 entre agents sous statut public et privé. Sur ce document présenté en CCE, mardi 5 mai 2015, la direction met en garde contre les "comparaisons sur des bases très différentes" et souhaiterait "un bilan social avec un référentiel des métiers unique et une classification unique". Si les représentants des salariés et la direction générale s’accordent sur le fait que les conditions de travail et les postes occupés par les agents sont les mêmes quel que soit leur statut, le SNU déplore un "écrasement des droits" des agents publics. La CFDT-PSTE met plutôt l’accent pour sa part sur les écarts de rémunération entre femmes et hommes.
La CFDT, la CFE-CGC et la CFTC estiment que "des irrégularités juridiques sembl[ent] émailler la notification de l’opposition à l’accord" sur la classification des agents de Pôle emploi déposée par FO, la CGT et le SNU-FSU. C’est ce qu’indiquent les trois organisations syndicales signataires de l’accord dans une communication commune mise en ligne sur le blog de la CFE-CGC métiers de l’emploi le 27 janvier 2015. Un dossier juridique a ainsi été déposé devant le TGI par les trois organisations signataires de l’accord, expliquent-elles, l’audience étant fixée au 10 mars. Pour la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, cette action juridique "redonne l’espoir d’une application rapide de la classification", l’accord conclu avec Pôle emploi ne pouvant entrer en œuvre du fait de l’opposition de la CGT et de FO qui sont majoritaires en voix en sein de l’opérateur.
"Nos organisations ont décidé en toute responsabilité de refuser de signer cet accord [relatif à la classification] et de faire valoir leur droit d’opposition", annoncent la CGT, le SNU-FSU et FO dans un courrier adressé le 19 décembre 2014 à la direction générale de Pôle emploi. Ces trois organisations ayant recueilli plus de 50 % des suffrages exprimés par les salariés aux dernières élections professionnelles, elles "sont légitimes pour le faire", déplore la fédération CFDT-PSTE dans un communiqué, le 22 décembre. La CFDT, le CFE-CGC et la CFTC sont signataires de ce projet d’accord. Venant conclure une négociation engagée en janvier dernier, il ne s’appliquera donc pas, l’ancienne classification restant, de fait, en vigueur.
55 % des agents de la direction générale de Pôle emploi se déclarent assez peu ou pas du tout satisfaits dans leur vie professionnelle, contre 42 % qui se disent très ou assez satisfaits, tandis qu’à l’échelle nationale, 41 % des agents ne sont pas satisfaits et 56 % le sont. C’est ce que montre le 4e baromètre social de l’opérateur public, réalisé par Ipsos et daté de juin 2014. S’il est réalisé à l’échelle nationale, ce baromètre s’arrête de façon détaillée sur le ressenti des agents de la direction générale à l’égard de leurs conditions de travail, de leur satisfaction au travail, des orientations stratégiques de l’opérateur ou encore son fonctionnement général. Les résultats affichés au sein de la DG étant souvent en deçà des moyennes nationales et variant entre les différentes directions composant la direction générale