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"J’ai voulu qu’il puisse y avoir une réforme du collège", déclare François Hollande, président de la République, au Cese le 6 mai 2015 lors d’un discours sur la jeunesse. "J’ai voulu qu’il y ait plus d’autonomie des établissements, plus d’accompagnement des élèves, plus de pédagogie différenciée et davantage de langues vivantes".Le président de la République a ainsi défendu la création d’une LV2 dès la 5e, le fait que le latin et le grec, qui auparavant étaient des options, s’inscrivent "désormais dans le parcours des collégiens". Le chef de l'État affirme également être "très attaché à l’histoire" et à son enseignement dans une "logique chronologique".
"Avec cette réforme, votre majorité abandonne l’excellence républicaine et choisit le nivellement par le bas", affirme l’ancien ministre, député UMP de l’Eure, Bruno Le Maire dans un courrier adressé le 6 mai 2015 à François Hollande, co-signé par 152 députés, sénateurs et députés européens d’opposition demandant le retrait de la réforme du collège. "L’égalitarisme ne peut pas faire un projet pour notre Nation", poursuit-il, assurant au chef de l’État que "personne et surtout pas les enseignants" ne soutient la réforme du collège. "Non, tous les enseignants ne sont pas opposés à cette réforme", répondent pourtant 1 000 "soutiens" à la réforme du collège, signataires d’une pétition en ligne. "Nombreux sont ceux qui pensent qu’elle peut apporter des solutions à un système scolaire qui abandonne chaque année 150 000 jeunes sans diplôme."
Cette revue de presse est une synthèse des informations données par nos confrères. Les informations qui suivent n'engagent donc que les journaux dont elles sont issues. Elle est réalisée à partir des quotidiens nationaux : Aujourd'hui en France (ou Le Parisien), Le Monde, Le Figaro, L'Humanité, Libération, La Croix, Les Échos et L'Opinion, et le week-end Le Journal du dimanche.
Plusieurs organisations ont exprimé fin avril leur réserve ou leur opposition à la réforme du collège, en particulier sur son impact pour l’enseignement des langues et en particulier de l’allemand et les sections bilangues. L’Université franco-allemande (UFA) dénonce par exemple une "menace la diversité des langues enseignées" tandis que la Conférence des associations de professeurs spécialistes, qui regroupe 17 associations disciplinaires, juge le projet "inquiétant et préjudiciable pour les élèves" et redoute une "mise en concurrence des disciplines". De son côté, la ministre de l’Éducation nationale assure que pour tous les élèves ayant suivi l’allemand en primaire, les classes bilangues demeurent en 6e (lire sur AEF) et qu’elle veut "promouvoir la diversité linguistique". Elle indique que "la structuration disciplinaire des enseignements est au cœur" de la nouvelle organisation.