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Faut-il supprimer les classes bi-langues et sections européennes à la faveur de la réforme du collège ? Igen et IGAENR proposent quatre scénarios à la ministre de l’Éducation nationale dans un rapport intitulé "Classes bi-langues, sections européennes ou de langues orientales en collège", daté de décembre 2014 et publié le 14 avril 2015 (1). "Quel que soit le scénario retenu, la difficulté sera de ne pas dégrader l’objectif pédagogique pour des enjeux purement budgétaires", préviennent les inspections. "Ces classes préservent une forme de diversité dans l’enseignement des langues et une forme de mixité sociale dans les établissements les moins favorisés", relèvent-elles. En 2013 près de 16 % d’élèves étaient en classe bi-langues et près de 11 % en section européenne ou de langues orientales. Un "développement continu" qui montre que ces dispositifs "ont su répondre à une réelle attente".
"Les votes contre la réforme du collège sont ceux de 80 % des enseignants aux élections professionnelles. La ministre dit qu’il ne faut pas faire de réforme contre les enseignants, on se demande ce qu’elle veut dire", déclare à AEF Roland Hubert, co-secrétaire général du Snes en marge du CSE le 10 avril 2015. "Les enseignants sont consciencieux" et "je n’ai aucune inquiétude pour la mise en place de la réforme", estime Laurent Escure, secrétaire général de l’Unsa. La ministre indique que "4 000 ETP sont intégralement destinés à la réforme du collège", même si la programmation budgétaire prévoyait ces ETP pour les collèges mais aussi les lycées professionnels. "Le schéma d’emploi peut évoluer" et "les engagements seront tenus pour les LP", précise le ministère. Le CSE a voté ce jour le décret et l’arrêté, sans modification majeure, sur l’organisation des enseignements au collège
"S’agissant du nombre d’heures hebdomadaires de langue vivante 1 en classe de sixième, j’ai décidé que celui-ci sera de 4 heures", comme c'est aujourd’hui le cas, indique la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, dans un courrier adressé le 3 avril 2015, au secrétaire général du SE-Unsa, Christian Chevalier. La première grille horaire d’entrée en discussion avec les syndicats prévoyait initialement 3 heures en 6e (lire sur AEF) puis le projet d’arrêté détaillant le projet de réforme en fixait 3,5 heures (lire sur AEF).