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La Cour des comptes plaide pour que la formation continue des enseignants devienne "un levier de ressources humaines" dans un référé daté de janvier 2015 et publié ce 14 avril (1). Elle recommande d’établir un lien plus étroit entre le parcours de formation et les caractéristiques de leurs postes d’affectation, et d’améliorer le suivi statistique et individuel du parcours de formation. La Cour des comptes observe également des différences de gestion budgétaire entre les académies et leur demande de "respecter la réglementation en vigueur sur les frais de déplacement des enseignants participant à la formation continue, en dégageant si nécessaire les crédits par redéploiement". Elle recommande également de veiller à ce que l’offre de formation continue des Espé "soit effective", adossée à la recherche universitaire et construite en lien étroit avec les besoins des enseignants.
"2015 sera une année de consolidation de M@gistère sur les aspects technique et organisationnel", indique à AEF Jean-Yves Capul, chef du service du développement du numérique éducatif à la DNE, jeudi 12 février 2015. "Le travail portera également sur les enseignants du 2nd degré en lien avec les nouveaux programmes" même si "la mise en œuvre est plus compliquée" car il faut "encore affiner le cadre d’usage". La DNE dresse un 1er bilan positif de cette plate-forme de formation. Depuis janvier 2015, 150 000 professeurs ont suivi un parcours ou sont en cours de formation, environ 70 parcours sont disponibles et 150 sont en préparation. Les syndicats sont plus partagés. Le SE-Unsa juge ce développement "extrêmement positif" mais regrette que M@gistère "ne s’apparente pas plus à un Mooc". Pour le SNPI-FSU, ce dispositif ne "remplacera jamais les vertus de la formation en présentiel".
Améliorer la formation continue des enseignants et notamment en présentiel, se saisir du futur enseignement moral et civique et des conseils de la vie collégienne et lycéenne : telles sont quelques-unes des pistes pour renforcer la "mobilisation de l'école pour les valeurs de la République" évoquées lors de la rencontre entre les syndicats de l’Éducation nationale et la ministre Najat Vallaud-Belkacem, lundi 12 janvier 2015, selon les organisations. La ministre reçoit lundi et mardi les acteurs de l’Éducation nationale après les attentats qui ont touché la France les 7, 8 et 9 janvier (lire sur AEF). Si certains responsables syndicaux estiment que l’école a une part de responsabilité, au même titre que la société, d’autres jugent que celle-ci n’est pas "fautive".
Les titulaires remplaçants représentent en mars 2013 7,3 % des enseignants du premier degré public et 8,1% des professeurs du second degré, selon le bilan social 2012-2013 élaboré par la Depp et dont AEF a eu copie. Les certifiés et professeurs d'éducation physique et sportive représentent les trois quarts de ce vivier. De leur côté, les enseignants affectés en éducation prioritaire (Éclair et RRS) représentent 19,8 % des professeurs du premier degré et 12,3% dans le second. La moitié d'entre eux a moins de 38 ans. Lieu d'exercice, formation continue, promotions, mobilité, congés ... AEF fait le point sur l'essentiel du bilan social pour les enseignants.
Plusieurs syndicats et associations réagissent mardi 3 décembre à la publication des résultats de Pisa 2012. Selon cette enquête internationale, la France enregistre une baisse de ses performances en mathématiques depuis 2003, un accroissement des inégalités et de l'écart entre les élèves très et peu performants (AEF n°468924). Pour plusieurs syndicats, il serait souhaitable d'agir sur l'éducation prioritaire (Snuipp) et la formation continue (1) des enseignants (FSU, SE-Unsa et Sgen). De son côté, le Snalc demande « un recentrage sur les fondamentaux ». La FCPE souhaite que le système éducatif se tourne « vers la réussite de tous les élèves », et la Peep que les équipes pédagogiques et les familles « s'allient afin de mieux accompagner l'élève » dans sa scolarité. Enfin, l'association SOS-Éducation estime nécessaire de « connaître quelles sont les écoles les moins performantes et les aider dans la mise en place de solutions efficaces ».
« Il faut ouvrir un droit à la formation continue des enseignants », affirme Philippe Watrelot, le président du Crap (Cercle de recherche et d'action pédagogiques), lors de la table ronde organisée le 22 octobre 2013 à Lyon, à l'occasion du cinquantenaire de cette organisation qui publie les « Cahiers pédagogiques ». Il cite une « occasion manquée » avec la remise du rapport de la concertation en octobre 2012 (AEF n°204978). « François Hollande a évoqué une obligation de formation continue pour les enseignants, mais depuis elle s'est perdue dans les limbes » (AEF n°225638), regrette-t-il. Philippe Meirieu, vice-président EELV à la région Rhône-Alpes, aurait espéré « un renouveau de la formation continue » « avec la gauche au pouvoir ». Ils s'expriment également sur la création des Espé.