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La réforme des travaillistes britanniques, qui ont promis d'abaisser le montant maximum des frais de scolarité de 9 000 £ (11 430 €) à 6 000 £ (8 350 €) par an s’ils sont élus en mai prochain (lire sur AEF), ne profiterait qu’aux plus riches et "ne changerait rien pour les diplômés dans le besoin". Tel est l’un des constats d’une étude du Centre for Economic Performance (1), datée de mars 2015 et consacrée aux frais d’inscription. Au sujet des objectifs de la réforme votée en décembre 2010, fixant les frais de scolarité à un maximum de 9 000 £ par an au lieu de 3 375 (4 700 €), le texte note qu’ils tardent à se matérialiser puisque le nouveau système est presque aussi onéreux que le précédent. Néanmoins, contrairement aux craintes, les étudiants défavorisés ne semblent pas avoir été pénalisés. Ils sont même plus nombreux qu'avant à avoir fait une demande d'admission.
Depuis 2008-2009, le pourcentage des frais de scolarité dans le financement des établissements d’enseignement supérieur britanniques n’a fait qu’augmenter, passant de 28,7 % à 40 %. C’est ce qu’indiquent des données de la "Higher education statistics agency", révélées jeudi 6 mars 2014. En 2012-2013, ces 40 % représentent 11,7 milliards de livres (13,8 milliards d'euros) pour un total de 29,1 milliards. L’agence britannique livre le détail des différentes sources de revenus et inspecte également les dépenses de ces établissements.