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Le gouvernement fédéral allemand a adopté, mercredi 1er avril 2015, un projet de loi concernant la fracturation hydraulique qui doit être soumis au Parlement dans les prochaines semaines. "La protection de la santé et de l’eau potable a la priorité absolue", a indiqué la ministre de l’Environnement, Barbara Hendricks. Parmi les mesures retenues figurent l’interdiction de la fracturation hydraulique au-dessus de 3 000 mètres de profondeur pour extraire des hydrocarbures non conventionnels à des fins commerciales, des restrictions de l’utilisation de cette technique dans les couches de charbon, les schistes, les glaises et les marnes ainsi que des restrictions dans certaines régions pour la protection de l’eau potable, étendues à la présence de réservoirs d’eau à proximité.
Le conseiller d’État Thierry Tuot indique qu’à sa connaissance, "il n’y a pas" de "points de blocage" entre les différents ministères concernés par la réforme du code minier et se dit "redevenu plutôt optimiste quant à la possibilité d’un accord et l’adoption d’un projet de loi", lors d’une audition devant la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, le 10 mars 2015. Il n’avance toutefois pas de calendrier, évoquant l'"espoir" d’une soumission au Conseil d’État "avant la fin de l’année et peut-être même à l’été". S’agissant de la possibilité qu’une partie de la réforme se fasse par ordonnance, il assure que les sujets importants et "politiques" tels que "l’information", "la participation", "la nomenclature", "les sanctions pénales" et "la solidarité" ne passeront pas "en contrebande" et que le projet de loi devrait alors comprendre "40, 50 ou 60 articles".
L’Institut Montaigne publie le vendredi 11 juillet 2014 son rapport "Gaz de schiste : comment avancer", avec pour ambition de "réouvrir le débat" sur cette énergie, en évaluant "la place du gaz naturel dans le mix énergétique français et européen" et en inscrivant "cette discussion dans le débat en cours sur la transition énergétique". L’étude juge ainsi que "le refus de développer l’exploitation des hydrocarbures dits 'non conventionnels', et notamment le gaz de schiste, a créé un différentiel de compétitivité très important entre l’Europe et les États-Unis et interroge la sécurité d’approvisionnement de la France". Le rapport estime en outre que "l’impact environnemental du gaz de schiste est tout à fait maîtrisable en raison des progrès technologiques et dans un cadre réglementaire ambitieux pour l’environnement".
Dans une lettre envoyée au reste du gouvernement et révélée par l’AFP vendredi 4 juillet 2014, le ministre allemand de l’Économie et de l’Énergie, également vice-chancelier, Sigmar Gabriel et la ministre de l’Environnement et de la Construction Barbara Hendricks envisagent le prolongement de l’interdiction de la fracturation hydraulique jusqu’en 2021. Cette interdiction s’appliquerait pour l’extraction des gaz de schiste jusqu’à 3 000 mètres de profondeur et serait réexaminée dans sept ans. En revanche, la fracturation hydraulique resterait autorisée pour la production de gaz naturel conventionnel et à des fins d' "expérimentation scientifique" si les produits utilisés "ne sont pas dangereux pour l’eau", selon des informations reprises par la presse allemande.