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Inaugurée à Chenôve (Côte-d’Or) en mars 2015, la maison universitaire de santé et soins primaires (MUSSP) accueille 15 professionnels de santé. Cofinancée par l’État et les collectivités locales, à titre dérogatoire, cette structure, liée par convention à l’université, offrira un terrain de stage attractif aux étudiants pour leur faire découvrir la médecine générale, la pratique coordonnée des soins et les champs de recherche en soins primaires. L’enjeu ? Développer les vocations alors qu’en Bourgogne seule une trentaine de jeunes diplômés, en médecine générale, optent pour l’exercice libéral chaque année. La MUSSP, installée dans un quartier relevant de la politique de la ville, répond également à un projet social : développer la prévention et l’accès aux soins des plus défavorisés. Elle associe aux professionnels de santé une assistante sociale et une infirmière de santé publique.
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L’Insee a publié mercredi 11 février 2015 une étude sur les revenus d’activité des médecins libéraux récemment installés. Il apparaît que les jeunes médecins installés depuis moins de cinq ans se distinguent de leurs aînés par une pratique différente ; ils exercent en effet plus fréquemment une activité salariée en plus de leur activité libérale. Plus souvent chirurgiens ou anesthésistes et moins souvent généralistes, les jeunes installés sont "beaucoup plus fréquemment" en secteur 2 : 59 % contre 41 % en moyenne. Les revenus annuels des jeunes médecins progressent d’une génération à l’autre : de +2 % pour les généralistes et de +11 % pour les spécialistes entre 2005 et 2011. En 2011, le revenu moyen des jeunes généralistes était inférieur de -15 % à celui de l’ensemble des omnipraticiens, en raison d’une proportion plus élevée de femmes parmi eux et d’une patientèle pas complète.
Un rapport de l’Igas intitulé "Évaluation de la coordination d’appui aux soins", mis en ligne le 4 février sur le site de la Documentation française, vient répondre à la commande de Marisol Touraine formulée en janvier 2014 de "procéder à l’inventaire et à une analyse de l’ensemble des coordinations d’appui aujourd’hui déployées". Les trois inspecteurs
Pour lutter contre le phénomène de désertification médicale, plusieurs politiques d'incitations financières ont été mises en place au cours des dernières années. Un article de la revue « Économie et Statistique » (1), dont le n°455-456 a été publié ce 16 mai 2016 par l'Insee, suggère toutefois que ces politiques ont un impact limité sur les choix d'installation de jeunes généralistes, en comparaison du critère de la qualité de vie. S'appuyant sur un panel de 7 567 jeunes généralistes en secteur 1 s'étant établi entre 1997 et 2002 (2), Eric Delattre et Anne-Laure Samson montrent que les incitations financières peuvent certes, au-delà d'un certains seuil, compenser le manque d'attractivité de certaines régions en termes de qualité vie, mais que le rééquilibrage se fait dans ce cas non pas au détriment des régions « sur dotées » (comme Paca) mais de celles juste à l'équilibre.