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Dans un bilan des ANI de 2008 sur la modernisation du marché du travail et de 2013 sur la sécurisation de l’emploi, le Medef revient sur deux dispositifs créés par le second accord et concrètement mis en œuvre avec l’ANI du 14 décembre 2013 sur la formation professionnelle : le CPF (compte personnel de formation) et le CEP (conseil en évolution professionnelle). Au-delà du rappel des objectifs de ces dispositifs, l’organisation patronale tire un bilan positif de leur mise en œuvre, même si elle souligne quelques "points de vigilance" à surveiller ou améliorer. Le Medef appelle ainsi à "travailler sur les process de mise en œuvre" du CPF et à améliorer "la cohérence des outils utilisés par les différents opérateurs". Ce bilan est par ailleurs l’occasion pour l’organisation présidée par Pierre Gattaz d’adresser une critique à la gestion paritaire du système de formation.
Revoir les accords de maintien dans l’emploi pour aller vers un "élargissement du champ de la négociation en entreprise, en particulier l’articulation salaires/emploi/temps de travail" et assouplir "la rigidité de la rupture du CDI" sont les deux principales revendications du Medef, figurant dans un bilan des ANI de 2008 sur la modernisation du marché du travail et de 2013 sur la sécurisation de l’emploi. Ce document a été transmis aux organisations syndicales et patronales jeudi 26 mars 2015, en amont des réunions paritaires et tripartites programmées sur ces mêmes thèmes.
Les conseils d’administration respectifs de Pôle emploi et du FPSPP ont successivement validé, mercredi 25 mars 2015, le projet de "convention pour le paiement des heures de CPF (compte personnel de formation) mobilisées par un demandeur d’emploi". Cette convention définit "les publics et formations éligibles, les conditions d’intervention financière du FPSPP, les modalités de pilotage et de suivi, les modalités de contrôle et de paiement" ainsi que "les modalités d’évaluation de l’action". Elle renvoie par ailleurs à Pôle emploi et aux régions la responsabilité de définir "les modalités selon lesquelles sont mobilisées, de façon coordonnée, les actions de formation au profit des demandeurs d’emploi auxquelles le FPSPP contribue". Elle précise également que Pôle emploi consacrera, en 2015, 78 M€ au CPF des demandeurs d’emploi.
"10 semaines après l’ouverture du site, 1 million d’actifs ont procédé à l’ouverture de leur compte en se connectant sur moncompteformation.gouv.fr, qui a reçu plus de 3 millions de visites", annoncent dans un communiqué le ministère du Travail, le Copanef et la Caisse des dépôts, le 11 mars 2015. Un résultat honorable mais à mettre en regard des 23 millions de comptes personnels qui peuvent potentiellement être activés par les salariés et les chômeurs depuis l’ouverture du service le 5 mars 2014. L’activation du premier million de CPF s’est traduite par le report de 75 millions d’heures au titre du reliquat des droits acquis au titre du DIF. À ce jour, quelque "25 000" dossiers de formation ont été initiés dont un quart par des demandeurs d’emploi. Créé par la loi du 5 mars 2014, le CPF concerne aujourd’hui les actifs du secteur privé, à partir de 16 ans jusqu’à la retraite.
Les cinq opérateurs nationaux en charge du CEP se sont réunis à Lille le 6 février 2015 pour échanger sur les conditions de déploiement de ce nouveau dispositif. Le "conseil en évolution professionnelle" représente un défi interne pour Pôle emploi, l’Apec, les Opacif, les missions locales et Cap emploi : leurs salariés vont devoir faire évoluer leurs postures professionnelles. "L’objectif est de dépasser la logique très médicale de la prescription pour lui préférer le conseil", souligne Florence Lecocq, directrice du Carif-Oref Nord-Pas-de-Calais, qui organisait cette matinée de réflexion. Les cinq réseaux sont aussi à la recherche d’espaces de coopération pour harmoniser leurs réponses. "Il faut sortir de l’approche en silos en ne perdant pas de vue l’expertise de chacun", recommande Marc Godefroy, président de l’association des missions locales du Nord-Pas-de-Calais.