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"Il ne faut pas de division entre les grandes écoles et les universités mais au contraire décloisonner sur [la question de] l'entrepreneuriat étudiant", indique Jean-Pierre Boissin, professeur à l'IAE de Grenoble et coordonnateur national du plan "étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat", dans un entretien à AEF le 24 mars 2015. Il dresse un premier bilan du "plan d’actions en faveur de l’entrepreneuriat étudiant", lancé en 2013 par Geneviève Fioraso (lire sur AEF). Jean-Pierre Boissin revient notamment sur le statut national étudiant entrepreneur, avec 630 étudiants disposant du statut en mars 2015. Les 29 Pepite se retrouveront à Nantes le 20 mai pour faire des propositions d’amendement du statut. "Il est nécessaire que les Comue n’aient qu’un D2E par site", insiste-t-il aussi.
Le MENESR diffuse une "circulaire sur la création du statut d’étudiant entrepreneur" et une charte de labellisation nationale du [nouveau] D3E (diplôme d’établissement étudiant entrepreneur)" en mai 2014. Ces deux dispositifs – statut et diplôme – concrétisent deux des quatre axes du "plan d’actions en faveur de l’entrepreneuriat étudiant" annoncé par Geneviève Fioraso en octobre 2013 (lire sur AEF), dans le prolongement des engagements du président de la République sur ce sujet (lire sur AEF). Ils s’inscrivent dans le cadre des 29 Pepite (pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat) – un autre axe du plan –, dont le ministère a retenu les dossiers de création en février 2014 et pour lesquels il a annoncé "4,6 millions d’euros sur trois ans"
Tous les projets de création de Pepite ont été retenus par le MESR, indique Jean-Michel Jolion, chef du service de la stratégie de la Dgesip, lors d’un atelier organisé dans le cadre des RUE, vendredi 21 février 2014. Ces pôles doivent devenir des "lieux de réference" pour l’entrepreneuriat et permettront de "couvrir 100 % de l’enseignement supérieur français", avait précédemment indiqué Geneviève Fioraso, lors une conférence de presse le 18 février. Ils doivent permettre de pallier "le manque d’interlocuteurs dédiés et identifiés" à l’entrepreneuriat. En termes de financements, "4,6 millions d’euros sur trois ans" seront répartis entre les pôles qui pourront bénéficier de postes "dans le cadre de la politique de site", selon Jean-Michel Jolion. En outre, des financements issus "du PIA vont être annoncés", indique Jean-Pierre Boissin, coordinateur national des Pepite.
Créer un statut « étudiant-entrepreneur », proposer un parcours de formation entrepreneurial à « tous les étudiants », lancer un appel à projets pour créer une trentaine de « Pepite » (Pôles étudiants pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat) et créer un prix pour les projets étudiants issus de ces « Pepite » : ce sont les quatre « mesures principales » du « plan d'actions en faveur de l'entrepreneuriat étudiant », annoncé par Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en déplacement à l'université de Marne-la Vallée le 22 octobre 2013. Ces mesures s'inscrivent « dans la continuité des annonces faites par François Hollande », président de la République, à l'issue des « assises de l'entrepreneuriat » en avril 2013 (AEF n°190500).
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :