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La mise en place du SPRO (service public régional d’orientation) créé par la loi du 5 mars 2014 sur la formation professionnelle, en lieu et place de l’ancien SPO, ne coule pas de source. L’avant-projet de rapport du Cnefop sur le sujet dresse un état des lieux qui pointe de nombreuses limites principalement liées à un manque de coordination, voire de communication, entre les différents acteurs de l’orientation. Il souligne également plusieurs manques concernant l’information mise à disposition du public, notamment son côté peu opérationnel. Dans ce contexte, le Cnefop envisage la mise en œuvre d’un plan d’action bâti autour de "trois chantiers" qui permettrait de structurer à la fois l’offre de service du SPRO ainsi que d’améliorer la qualité de l’information proposée au public.
"S’orienter, c’est prendre un pari sur l’avenir", déclare la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, lors de la signature de l’accord-cadre relatif à la mise en œuvre du service public régional d’orientation tout au long de la vie, dont AEF avait eu copie (lire sur AEF). Un bilan de l’expérimentation conduite dans huit régions
Le service public régional de l’orientation tout au long de la vie (SPRO) doit "assurer un accueil physique ou numérique de proximité et une information fiable, actualisée, personnalisée sur les filières, les métiers, la formation, l’emploi", indique la convention État/région annexée au projet d’accord-cadre relatif à "la mise en œuvre du service public régional d’orientation tout au long de la vie et à la prise en charge des jeunes sortant du système de formation initiale" sans diplôme ni certification professionnelle. S’agissant de la lutte contre le décrochage, l’État et la Région "peuvent préciser leurs rôles respectifs ainsi que la coordination de leurs actions dans une convention spécifique". Cette convention est proposée sous la forme d’un "modèle type", non contraignant. L'accord-cadre devrait être signé dans les prochaines semaines.
"Dans la dernière version du cahier des charges du CEP, il n'y a pas d'articulation entre un SPRO, qui est dans les limbes, et un CEP opérationnel. Il faut clarifier le lien entre les deux", déplore Pascale Gérard de l'ARF à l'issue de la réunion du groupe quadripartite, le 28 mai 2014. Un point de vue qui fait consensus parmi les membres du groupe, la version définitive du cahier des charges devrait être présentée au CNFPTLV le 13 juin prochain. Lors de cette réunion, l'Igas a présenté l'avancée de ses travaux sur la méthodologie d'élaboration des listes éligibles au CPF. Les membres du groupe ont débattu autour de la question de la validation des listes produites par les CPNE et l'ARF a demandé que la définition du socle de compétence, du ressort des partenaires sociaux, soit abordée lors de la prochaine réunion quadripartite, le 11 juin.
Les articles 21 et 23 de la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale, renforcent les compétences des régions en matière de formation professionnelle. Outre le transfert de compétences résiduelles de l'État sur des publics spécifiques (personnes en situation de handicap, sous main de justice…), sont notamment précisées à ce niveau les modalités d'organisation et de financement du SPRFP (service public régional de la formation professionnelle), ainsi que la nouvelle définition du CPRDFOP (contrat de plan régional de développement des formations et de l'orientation professionnelles). Par ailleurs, l'article 27 de la loi pose le principe et les modalités de la compensation aux régions des compétences qui leur sont transférées.