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L’IHU Méditerranée Infection, l’un des six instituts hospitalo-universitaires retenus en 2011 au titre des investissements d’avenir (lire sur AEF), emménagera à l’été 2016 dans un bâtiment de 21 000 m2 qui rassemblera à terme plus de 700 scientifiques sur l’un des sites de l’AP-HM à Marseille, indique Didier Raoult, directeur de l’IHU, lors d’une visite du chantier le 19 mars 2015. "L’avancée dans le domaine des maladies infectieuses requiert la coordination de la recherche, de la surveillance épidémiologique, du diagnostic et du soin sur un même site", souligne-t-il à propos de ce programme immobilier de 48 M€, financé par l’ANR. "Nous faisons ici une recherche très créative et très compétitive", ajoute-t-il en affirmant que depuis sa création, l’IHU a permis une augmentation "significative" des publications et une accélération de la valorisation, qu’il gère sans recourir à la Satt.
L'Institut Liryc (1), un des six IHU retenus en 2011 (AEF n°244560), se déploiera d'ici mars 2015 dans un bâtiment de près de 6 000 m2, rassemblant à terme plus de 150 scientifiques sur un des sites du CHU de Bordeaux. Avant même la fin de ce programme immobilier (21,6 millions d'euros), cofinancé par l'État et la région Aquitaine, l'IHU bordelais, spécialisé dans l'étude de l'arythmie cardiaque, a entrepris de capter des experts internationaux, en les intégrant comme chercheurs invités récurrents. Une formule qui permet, en les accueillant deux à six mois par an, de « mettre plus vite en place les briques du programme de recherche » sans devoir assumer la charge de recrutements pérennes. Pour accélérer les projets, Liryc a aussi prévu de loger ses partenaires industriels et des start-up à proximité, dans les 800 m2 de locaux de la plate-forme technologique où il est aujourd'hui hébergé.
« Trois ans après le lancement du programme d'investissements d'avenir, 3 400 projets ont été déposés et 100 appels à projets lancés : 1 684 projets ont été déposés dans le domaine de l'enseignement supérieur, de la recherche et de la formation pour 620 projets sélectionnés qui sont contractualisés à près de 88 %. » Tel est le constat établit par le comité de surveillance des investissements d'avenir qui publie son rapport 2012-2013 en juillet 2013. Le comité met notamment en avant le fait que les 6 IHU (instituts hospitalo-universitaires) labellisés il y a un an présentent « les délivrables attendus » (AEF n°244560). « Aucun IHU n'affiche de retard avec son programme prévisionnel », ajoute le rapport. « Qu'il s'agisse des idex, des IRT et des Satt pour la valorisation de la recherche, de nombreuses structures sont déjà opérationnelles », se félicite le comité.
Six IHU (instituts hospitalo-universitaires) sont sélectionnés au terme de l'appel à projets dédié du programme d'investissements d'avenir (AEF n°244634), annoncent mercredi 30 mars 2011, Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et René Ricol, commissaire général à l'investissement. Ces six lauréats reçoivent près de 350 millions d'euros au total. Six autres projets, classés B par le jury, vont recevoir « une aide financière ponctuelle » d'un montant total de 35 millions d'euros. Ces montants incluent 170 millions d'euros consommables pris sur l'enveloppe globale de 850 millions d'euros prévue pour les IHU, et 215 millions d'euros d'intérêts cumulés provenant du placement pendant dix ans du restant de l'enveloppe (850 millions moins 170 millions, soit 680 millions). Cette répartition était prévue par l'appel à projets, qui expliquait que les dotations seraient attribuées à 80% sous forme de dotation non consomptible, et à 20% sous forme de crédits consomptibles (AEF n°262895).
Le Conseil d'État confirme le 22 mars 2023 l’annulation de l’homologation du document unilatéral relatif au plan de sauvegarde de l’emploi de l’Afpa, au motif que l’administration n’a pas vérifié le respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Les hauts magistrats précisent à cette occasion l’étendue du contrôle par l’administration, à l’occasion de l’examen d’un PSE, du respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques psychosociaux.