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"Je ne peux accepter sans réagir que des expressions publiques, a fortiori lorsqu’elles émanent d’un universitaire à qui le ministère a confié une mission officielle, viennent écorner les principes fondamentaux sur lesquels repose notre existence", déclare à AEF le Sgec Pascal Balmand, le 19 mars 2015. Dans un article, le sociologue Pierre Merle, missionné par la ministre de l’Éducation nationale pour repenser la carte scolaire, affirme que "l’enseignement catholique ne peut à la fois bénéficier d’une mission de service public, d’un financement public, et sélectionner ses élèves selon des critères contraires à la laïcité et aux lois de la République". Pascal Balmand demande à la ministre un entretien pour obtenir "les garanties indispensables sans lesquelles la participation loyale de l’enseignement catholique à la mobilisation pour les valeurs de la République serait un faux-semblant".
"Si l’école catholique se contente de faire la même chose et de la même manière que l’école publique, elle n’a aucune raison d’être. Ou alors elle serait une école de ghetto pour gosses de riches", déclare le Sgec Pascal Balmand au congrès du Snceel le 22 janvier 2015. "Je ne dis pas cela dans une logique de guerre scolaire. Nous avons à être fiers de notre projet car nous le pensons utile", précise-t-il. "Le rôle politique essentiel d’un établissement est de mettre dans la même salle de classe de Neuilly jusqu’à Bondy des élèves les plus différents possibles", affirme Xavier Nau (Cese). Pour le président du Snceel, Louis-Marie Fillon, "reposer la question des relations avec les collectivités locales demande une vraie définition de la mission de l’école. Posons-nous dans la cité et dans l’espace ecclésial pour lier les chrétiens et ceux qui ne le sont pas dans un même mouvement".
"Comment faire droit, dans tous les établissements scolaires, à une prise en compte du fait religieux et la dimension religieuse de la culture ? En 2002, le rapport Debray soulignait que la connaissance intelligente du religieux offrait une voie privilégiée pour prévenir les fanatismes. Où en sommes-nous aujourd’hui ?", interroge Pascal Balmand dans un courrier à tous les acteurs de l’enseignement catholique le 20 janvier 2015. "Comment l’Éducation nationale se donne-t-elle les moyens d’accueillir les diversités ethniques, culturelles et religieuses ?" L’enseignement catholique "n’a, pas plus que d’autres, réponse à toutes les interrogations" mais il "invite à la réflexion". "C’est dans sa culture professionnelle, dans son organisation et ses pratiques, tout autant que dans les contenus d’enseignement, que l’école est appelée à répondre aux appels du temps présent", affirme le Sgec.