En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
En cours dans quatre régions (Limousin, Paca, Lorraine, Île-de-France) l'expérimentation de dispensation à l’unité d’antibiotiques par des pharmacies d’officine volontaires n’est pas menée de façon véritablement optimale, selon l’UNPF qui publie en ce sens une analyse critique dans sa newsletter au lendemain d’une réunion d’étape tenue le 11 mars 2015 au ministère de la santé. Cette expérimentation prévue par un article de la LFSS 2014 (lire sur AEF) prévoit l’expérimentation pour certains antibiotiques de la délivrance des médicaments à l’unité telle qu’elle se pratique déjà dans certains établissements de santé ou Ehpad et pour les médicaments stupéfiants. Éric Myon, secrétaire général de l’UNPF et expérimentateur à Paris, estime que l’évaluation conduite par des enquêteurs de l’Inserm auprès des pharmaciens et des patients pêche sur plusieurs points
Marisol Touraine, ministre de la Santé, et Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, ont visité lundi 18 novembre 2013 le laboratoire du Pr François-Xavier Weill, responsable de l'unité des bactéries pathogènes entériques à l'Institut Pasteur de Paris lors de la journée européenne de sensibilisation au bon usage des antibiotiques. L'occasion pour eux de détailler leurs actions respectives en faveur du bon usage des antibiotiques, de la réservation d'antibiotiques dits « critiques » aux situations graves et au renforcement de l'information des citoyens et de la mobilisation des professionnels. « Le gouvernement est pleinement engagé dans la lutte contre la résistance des bactéries aux antibiotiques, enjeu majeur de santé publique tant en santé humaine qu'animale », soulignent les deux ministres qui s'inscrivent dans la lignée du concept de « santé globale » de l'OMS.
L'ARS Nord-Pas-de-Calais veut impliquer les patients et les médecins de ville dans la lutte contre le mauvais usage des antibiotiques sur son territoire. « Leur surconsommation représente à la fois un risque sanitaire et une dépense inutile », souligne Daniel Lenoir, son directeur général, lors d'une conférence de presse mardi 21 février 2012. L'observatoire régional de la consommation des antibiotiques, mis en place en novembre 2011 (AEF n°229627), montre que près d'un habitant sur deux a consommé un antibiotique en 2010, ce qui fait du Nord-Pas-de-Calais la région la plus utilisatrice de ce type de traitement en France. Mais la principale nouveauté de ces travaux réside dans la mise en évidence de différences importantes d'un territoire de santé à l'autre, dans le niveau de la consommation mais aussi par classe thérapeutique.
L'ARS Nord-Pas-de-Calais veut « favoriser l'usage rationnel des antibiotiques » afin de limiter le développement de résistances bactériennes à ces médicaments. « Les antibiotiques vont devenir une bombe sanitaire à retardement si nous ne faisons rien », estime Daniel Lenoir, son directeur général, lors d'un point presse organisé le 13 octobre 2011. L'ARS a élaboré un programme régional spécifique sur ce thème dans le cadre du plan stratégique national 2009-2013 de prévention des infections associées aux soins, en lien avec l'Assurance maladie. « L'objectif est de faire face à l'émergence de bactéries multi-résistantes à l'hôpital comme en médecine de ville, chez l'adulte mais aussi chez l'enfant », souligne Bruno Delforge, directeur régional du service médical de l'Assurance maladie Nord-Picardie. Plusieurs épidémies de bactéries multi-résistantes observées dans la région par le CCLIN (centre de lutte contre les infections nosocomiales) en 2009 pourraient être liées à la surconsommation d'antibiotiques.
« Entre 1999 et 2009, la consommation des antibiotiques en France a baissé de 14 à 16 % », selon une étude de l'Afssaps (1), publiée mardi 21 juin 2011. Cependant, « ce mouvement de baisse, observée tant en ville qu'à l'hôpital, a surtout été sensible au cours des cinq premières années, car une légère tendance à la reprise s'est dégagée depuis 2005. » Si la réduction des ventes d'antibiotiques en ville est « la plus importante observée en Europe », la France reste toujours et « nettement au-dessus de la moyenne européenne ». En 2009, 157 millions de boîtes ont été vendues dans l'Hexagone, représentant un chiffre d'affaires de 852 millions d'euros. Autre signe « préoccupant » : un recours « accru à certaines classes d'antibiotiques », telles que les quinolones et les céphalosporines de 3e génération, « qu'il conviendrait de préserver ». Ce constat justifie, pour l'agence, « la relance d'une politique de l'antibiothérapie, notamment dans le cadre du nouveau plan national antibiotiques, qui va être mis en place par le ministère de la Santé. »
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :