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"Les difficultés concernent principalement les modalités de travail en commun dans les territoires, qui ne correspondent dans de nombreux endroits ni au fond de l’accord, ni à la méthodologie de déploiement", explique l’UNML, sur son site le 17 mars 2015, au sujet de la mise en œuvre opérationnelle de l’accord de partenariat renforcé entre les missions locales et Pôle emploi signé le 10 février. Pointant des "diminutions très importantes de financement par rapport aux crédits alloués précédemment", une non prise en compte de l'"évolution du contenu de la lettre de mission de l’agent affecté" ou encore le risque d’un "retrait massif des agents de Pôle emploi des missions locales", l’UNML demande une clarification et invite les structures rencontrant des difficultés à "suspendre les discussions et déclinaisons régionales et locales en cours".
"L’UNML s’interroge sur la portée d’une telle expérimentation qui aboutirait plus à un éclatement des compétences qu’à une amélioration de la coordination des acteurs" du SPE, indique l’Union nationale des missions locales dans un communiqué, le 9 février 2015, en référence au vote par les députés, d’un amendement au projet de loi NOTRe proposant l’expérimentation d’un transfert aux régions volontaires du "service public d’accompagnement vers l’emploi", hors Pôle emploi. Les missions locales déplorent notamment une "double organisation concurrente des interventions auprès des jeunes" entre leur réseau et Pôle emploi. Le Synami-CFDT voit également cet amendement comme une "voie ouverte à la déstabilisation totale de l’accompagnement des jeunes" et estime qu'"il complique ce qu’il voudrait simplifier".