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Le Snes-FSU voit dans le projet de réforme du collège (lire sur AEF), présenté mercredi 11 mars 2015, un "grand bond vers le passé". "Ce programme pédagogique n’invente rien, il renvoie aux débats de l’inopérant socle de 2005", juge-t-il. Le SE-Unsa "soutient les grands principes d’une réforme essentiellement pédagogique qui ouvre des espaces pour travailler 'autrement'". Le Sgen-CFDT insiste sur l’initiative laissée aux équipes mais s’interroge sur la capacité du ministère à la mettre en œuvre. Le Snalc évoque de futurs "combats" entre "défenseurs des disciplines scolaires et promoteurs de la 'transversalité compétentielle'". La CGT-Educ’action attend les grilles horaires mais pointe des "éléments d’ores et déjà inacceptables". Quant à la FCPE, elle y voit plus "des aménagements qu’une véritable réforme".
"La vraie nouveauté de la réforme, c’est la confiance que nous plaçons dans les équipes pédagogiques qui devront définir elles-mêmes, établissement par établissement, les trois nouveaux temps qu’elle prévoit", déclare Najat Vallaud-Belkacem lors d’une présentation de la réforme du collège le 9 mars 2015. 20 % de la dotation des collèges sera ainsi librement affectée en fonction des décisions du conseil pédagogique afin de répondre à trois impératifs : mettre en place 8 "enseignements pratiques interdisciplinaires", un accompagnement personnalisé, des petits groupes en fonction des besoins et donner de "nouvelles compétences" aux élèves. La LV2 devient obligatoire en 5e ainsi que l’initiation aux langues anciennes dans le programme de français. La grille horaire fera l’objet de négociations qui se clôtureront lors d’un CSE le 10 avril, pour une entrée en vigueur de la réforme en 2016.