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La ville de Senlis (Oise) envisage de construire, d'ici 2020, un "centre européen d’excellence en biomimétisme" sur le site d’une ancienne caserne militaire. Trois pôles de compétitivité (Up-Tex, Matikem et le pôle Industries et agroressources) sont impliqués dans l’association qui porte ce projet, aux côtés de la CCI de l’Oise. Centre de R&D, le Ceebios s’inspirera du vivant pour produire des biens et des services innovants en intégrant une exigence de développement durable. Près de 25 000 m2 de bâtiments devraient être construits : outre un pôle recherche, le site comprendra des bureaux pour des entreprises (start-up, PME et TPE), un espace de télétravail, un pôle de formation (continue et initiale) et un centre de congrès.
Le biomimétisme, c’est "aller chercher dans le vivant des solutions pour résoudre les problèmes auxquels nous faisons face", c’est-à-dire "s’inspirer de la forme, de la fonction, de l’écosystème" des éléments de la nature, car "la nature a appris ce qui marche, ce qui est approprié, ce qui dure". C'est ce que déclare mardi 29 avril 2014 l'expert en biomimétisme Olivier Allard, citant Janine Benyus, une biologiste naturaliste américaine, lors de la conférence de presse annonçant la deuxième édition de l'exposition et du cycle de conférences intitulés "Ville biomimétique, ville de demain", à Vélizy-Villacoublay (Yvelines) du 16 au 23 mai 2014. Le biomimétisme, "c’est l’antithèse de Dubaï", résume Guillaume Porcheron, chargé de mission développement durable pour la municipalité.