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Plus des trois quarts des Français jugent "importante" la question de la perte d’autonomie "même dans le contexte actuel de crise", selon le dernier baromètre de l’Ocirp publié aujourd’hui, mardi 10 mars 2015. L’Ocirp, une union d’organismes de prévoyance à gestion paritaire, réalise depuis 2007 un baromètre sur la perte d’autonomie. Ses principaux résultats viennent à l’appui d’un débat organisé, ce jour, à la cinémathèque française sur "l’adaptation de la société au vieillissement". Parmi les autres enseignements du baromètre, l’Ocirp relève que "pour plus de 80 % des personnes interrogées, une réforme pérenne du financement de la perte d’autonomie est nécessaire avant 2017". Les Français "approuvent le projet de loi mais sont conscients qu’il ne résout pas la question du financement", relève l’Ocirp.
« Les Français sont favorables aux contrats collectifs, mais les partenaires sociaux privilégient les contrats dépendance spécifiques ». Ce « paradoxe » est relevé par l'Ocirp dans son dernier baromètre sur l'opinion des Français (1) sur la dépendance, présenté ce mardi 26 février 2013. Autre paradoxe : près d'un Français sur deux (44,6 %) a été confronté à la perte d'autonomie d'un proche. Pourtant, seuls 18 % connaissent le coût mensuel dépensé par une personne en perte d'autonomie. Et bien que sensibilisés dans un cas sur deux par l'expérience d'un proche - et déclarant pour 90,8 % d'entre eux que se prémunir financièrement contre ce risque est une nécessité - seulement 14,7 % ont pris des dispositions contre le risque de perte d'autonomie. Malgré cette attitude « paradoxale », selon les termes de Jean-Manuel Kupiec, directeur général adjoint de l'Ocirp, 70 % des Français attendent du gouvernement une réforme de la dépendance.
Une majorité de DRH (55 %) estiment qu'il n'est pas du ressort de l'entreprise d'apporter un complément au financement de la dépendance en mettant en place une garantie collective contre ce risque, selon le baromètre 2011 Ocirp de la dépendance rendu public hier, mardi 29 novembre 2011. Cette proportion est relativement stable depuis quelques années, l'année 2009 ayant marqué un retournement, peut-être en réponse à la crise : alors que 56 % des DRH exprimaient une opinion favorable en 2007, voire 64,6 % en 2008, la part de ceux qui estiment qu'il n'est au contraire pas du ressort de l'entreprise de proposer une garantie dépendance tourne autour de 55 % depuis trois ans. Le baromètre de l'Ocirp-France Info-Le Monde, réalisé cette année par Molitor Consult s'appuie sur trois enquêtes menées auprès des particuliers (1), des entreprises (2) et des partenaires sociaux (3). Une très nette majorité de DRH (68 %) estiment qu'à l'avenir ce risque devra être financé par la solidarité nationale associée à une assurance complémentaire. À l'inverse, pour une majorité de délégués syndicaux ou de partenaires sociaux la prise en charge de ce risque est du ressort de la seule solidarité nationale. Chez les particuliers, les avis sont partagés.