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"Le dernier rapport du comité de suivi décrit l’appropriation de la réforme à la fois sur le plan pédagogique et par le périscolaire" mais "nous serons attentifs aux communes qui veulent changer d’organisation" à la rentrée prochaine, indique Françoise Moulin Civil, rectrice de l’académie de Lyon et présidente du comité de suivi de la réforme des rythmes, dans un entretien avec AEF le 6 mars 2015. Le comité de suivi remet des points d’étape chaque semestre (lire sur AEF). Le 4e écrit "est prêt, il devrait être remis officiellement à la ministre début avril", explique Françoise Moulin Civil. Mi-janvier, le comité a "mis à la disposition des académies" une grille de critères de suivi de la réforme. La rectrice indique que le comité va poursuivre ses travaux en approfondissant plusieurs sujets : les APC, l’organisation hebdomadaire des enseignements et le principe de "co-éducation".
"Les premiers mois de mise en œuvre de la réforme des rythmes sont globalement source de fortes insatisfactions chez les enseignants", indique une enquête du Snuipp-FSU, menée en novembre et décembre 2014 et mise en ligne le 10 février 2015. "Pour ces derniers, le problème majeur de cette réforme, c’est que le périscolaire, avec ses contraintes locales et ses inégalités territoriales, a de fait dicté sa loi en premier lieu, au temps scolaire, déterminant pour la réussite des élèves." Ainsi, 9 % des 16 764 enseignants ayant répondu à l’enquête jugent l’effet de la réforme "bénéfique" sur les apprentissages. Près de 7 enseignants sur 10 évoquent une dégradation de leurs conditions de travail et 81 % estiment que "leur vie personnelle est affectée négativement". Le syndicat demande la réécriture des décrets Hamon et Peillon ainsi que la suppression des APC.
Le comité de suivi sur les rythmes scolaires estime « nécessaire de poursuivre la réflexion sur la programmation des temps d'apprentissage et celle des formes d'apprentissage », dans son rapport remis le 23 décembre 2013 au ministre de l'Éducation nationale, dont AEF a eu copie. « L'ambition pédagogique » de la réforme « doit se traduire en actes », insiste le comité. Le rapport liste huit recommandations (1) dont la valorisation de « la plus-value en termes d'apprentissages », en réfléchissant notamment sur les apprentissages fondamentaux. Il souligne aussi la nécessité de « bien former tous les intervenants », de « soutenir les territoires en difficulté dans leur réflexion » et « bien informer » les collectivités sur les sources de financement. Les communes rurales doivent être accompagnées « prioritairement » dans la mise en en place de la réforme.
Le comité de suivi de la réforme des rythmes scolaires mis en place mardi 23 avril 2013 est présidé par Françoise Moulin Civil (rectrice de Lyon) et est composé de « 18 membres représentants l'ensemble des acteurs concernés par cette réforme », annonce le ministère de l'Éducation nationale dans un communiqué daté de ce jour. Selon la lettre de mission du ministre Vincent Peillon datée du 18 avril, cette instance [est] mise en place « pour une durée de deux ans ». Elle a pour mission « d'examiner les principaux modes d'organisation des temps scolaires mis en place localement afin de valoriser les bonnes pratiques (répartition des temps d'enseignement, articulation des activités péri-éducatives, qualité des activités, etc.) et de diffuser les réponses concrètes aux difficultés rencontrées dans certains cas », détaille le ministère. Le comité « fournira un premier point d'étape à la fin du mois de juin 2013 sur les projets et les partenariats qui auront été élaborés pour une mise en place à la rentrée », précise Vincent Peillon.
Selon des données publiées par la Dares le 12 août 2022, l’indice du salaire mensuel de base (SMB) de l’ensemble des salariés progresse de 1,0 % et l’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) de 1,3 % au cours du deuxième trimestre 2022. Sur un an, le SMB augmente de 3 % et le SHBOE de 3,5 %. Ces évolutions sont à mettre en regard de l’inflation, qui atteint 6 % pour les prix à la consommation hors tabac entre fin juin 2021 et fin juin 2022. Ainsi, sur un an et en euros constants, le SMB diminue de 3 % et le SHBOE de 2,5 %.
Par catégorie professionnelle, sur un an, le salaire mensuel de base en euros constants baisse de :