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"Il est faux de laisser entendre que les sciences humaines se sont intéressées au sport de haut niveau mais pas ou peu les sciences dures", estiment Didier Delignières, président de la C3D, Vincent Nougier, président de la 74e section du CNU (Staps) et Stéphane Perrey, président de l'Acaps (Association des chercheurs en activités physiques et sportives). Ils réagissent à un article d'Amandine Aftalion, directrice de recherches au CNRS, qui "regrette" que "le monde des performances sportives et celui de la recherche scientifique travaillent peu ensemble" (1). Les présidents défendent, au contraire, l’existence de programmes de recherche pour comprendre la performance de sport de haut niveau. Ils estiment également que les sportifs peuvent concilier sur le long terme études universitaires et entraînements intensifs.
« Une médaille olympique ne donne pas du travail derrière », explique Virginie Merckel, chargée de l'accès à l'emploi des sportifs de haut niveau à l'Insep. Quatre autres spécialistes de la formation professionnelle des sportifs font le même constat lors d'une table ronde organisée par Opcalia et le ministère des Sports jeudi 7 février 2013. Ils estiment que les sportifs et leurs clubs doivent être mieux informés des dispositifs de formation professionnelle existants et que ceux-ci peuvent être d'avantage adaptés aux contraintes d'entraînements et de compétition. Le CDD d'usage, largement utilisé dans le domaine du sport, est critiqué car il exclut les sportifs de la « période de professionnalisation », un dispositif réservé aux salariés en CDI. « L'hygiène comportementale » des sportifs habitués à la rigueur et au travail d'équipe est mise en avant par les spécialistes du sport pour défendre la valeur ajoutée d'un sportif après sa reconversion. Des initiatives qui poussent les sportifs et le monde de l'entreprise à se rapprocher sont ainsi montrées en exemple.
« Les Staps sont une filière qui répond de façon incomplète aux besoins de professionnalisation du mouvement sportif et aux objectifs d'insertion professionnelle des étudiants », indique la Cour des comptes dans un rapport intitulé « Sport pour tous et sport de haut niveau : pour une réorientation de l'action de l'État », rendu public jeudi 17 janvier 2013. 89 % des diplômés de licence Staps étaient en situation d'emploi trois ans après l'obtention du diplôme, selon une étude du Cereq en 2008 (1). Quant aux diplômés de master 2008, 90,5 % étaient en emploi en 2010, selon la Dgesip. « Toutefois, les trois quarts seulement de ces diplômés ont un emploi stable, et un tiers d'entre eux ne parviennent pas à être recrutés en tant que cadres ou professions intermédiaires. De plus, cette filière ne mène pas nécessairement à des métiers en relation avec le sport : une partie des diplômés de master Staps peuvent être embauchés comme vendeurs chez des équipementiers sportifs, surveillants de piscine municipale, animateurs de petits clubs sportifs », indiquent les auteurs du rapport.
Le Conseil d'État confirme le 22 mars 2023 l’annulation de l’homologation du document unilatéral relatif au plan de sauvegarde de l’emploi de l’Afpa, au motif que l’administration n’a pas vérifié le respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Les hauts magistrats précisent à cette occasion l’étendue du contrôle par l’administration, à l’occasion de l’examen d’un PSE, du respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques psychosociaux.