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"On ne peut que souligner la contradiction qu’il y a à demander aux maisons de l’emploi qu’elles se conforment à un cahier des charges unique, tout en continuant d’invoquer le territoire comme échelle pertinente d’action pour lutter contre le chômage", souligne le Centre d’études de l’emploi dans sa publication "Connaissance de l’emploi" datée de janvier 2015 et publiée le 26 février. Le CEE s’interroge plus largement sur l’avenir des maisons de l’emploi alors que le projet de loi NOTRe est en débat au Parlement et demande "à qui confier la gouvernance des maisons de l’emploi et pour quelle offre de services ?". Il fait le point sur trois rapports récents concernant les maisons de l’emploi et en souligne les "conclusions divergentes" en matière de définition et de pilotage des politiques territoriales de l’emploi.
La loi de finances 2015 est publiée au JO du 30 décembre 2014, de même que la loi de programmation pour les finances publiques 2014-2019. Au total, 50 Md€ d’économies sont programmés sur les dépenses publiques sur les trois prochaines années, dont 21 Md€ en 2015. Les crédits du ministère du Travail sont relativement épargnés l’année prochaine, avec une baisse limitée à 2 % qui s’inscrit dans le prolongement de la diminution des ressources pour la politique de l’emploi et de la formation actée en 2014. La baisse des moyens de l’État devrait se confirmer en 2016 et 2017. Le recours aux contrats aidés restera élevé en 2015 pour tenter de contenir la hausse du chômage à l’œuvre depuis 2008. Les maisons de l’emploi pourront bénéficier de 10 M€ supplémentaires au titre des actions de GPEC et les missions locales voient leurs moyens confortés pour accompagner la garantie jeunes.
Un arrêté du 18 décembre 2013, publié au Journal officiel du samedi 28 décembre 2013 (AEF n°471553) et entrant en vigueur au 1er janvier 2014, modifie le cahier des charges des maisons de l'emploi tel que défini par l'arrêté du 21 décembre 2009. L'avenant modificatif du cahier des charges signale qu'« à compter de 2014, l'intervention financière de l'État vise à recentrer l'intervention des maisons de l'emploi » sur l'anticipation et l'accompagnement des mutations économiques et l'appui aux actions de développement local de l'emploi ». Dans ce cadre, les actions « en propre des maisons de l'emploi » seront encouragées « en limitant le recours aux partenaires privés ». Si la gouvernance et l'organisation des relations des maisons de l'emploi avec les comités de bassin d'emploi et les missions locales restent inchangées, l'arrêté fait évoluer leurs axes d'intervention obligatoires et les moyens.