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L’Agence française de développement a approuvé le 29 janvier 2015, en conseil d’administration, la création d’une "facilité" dotée de 3,5 millions d’euros, destinée à aider les pays les moins avancés à préparer leur contribution nationale (ou INDC en anglais, pour "intended nationally determined contribution"), principalement les pays d’Afrique et les États insulaires. Ce soutien financier est apporté sous forme de subvention à l’agence française d’expertise technique internationale, Expertise France (1), qui assurera la maîtrise d’ouvrage et prendra en charge la gestion des relations avec les bureaux d’études locaux. Les premiers déploiements d’experts sont attendus en avril, pour une durée de quatre à six mois.
Le Giec a pris une série de décisions sur son fonctionnement et la manière dont il produit son expertise, lors de sa 41e session qui a eu lieu au siège du Pnue, à Nairobi (Kenya) du 24 au 27 février 2015. Lors d’une conférence de presse, sa secrétaire Renate Christ a indiqué que l’instance ne souhaitait pas commenter les accusations de harcèlement sexuel envers son ancien président Rajendra Pachauri, qui a démissionné de sa fonction mardi 24 (lire sur AEF), mais qu’elle allait s’assurer que le Giec permettait un "environnement de travail respectueux".
La Commission européenne publie le 25 février 2015 une communication "Protocole de Paris — programme de lutte contre le changement climatique planétaire après 2020", qui comprend la contribution de l’UE, dite INDC (intended nationally determined contribution), que chaque partie à la convention climat est invitée à publier "d’ici le premier trimestre 2015 pour ceux qui sont prêts à le faire", selon l’accord de Lima de décembre dernier (lire sur AEF). Il s’agit pour les pays de décrire leurs engagements de lutte contre le réchauffement climatique afin de les intégrer dans le futur accord contraignant et universel de Paris attendu en décembre prochain. La Commission plaide pour que les engagements des 196 parties prennent la forme d’un "protocole" et mette la "planète sur la bonne voie pour réduire les émissions mondiales d’au moins 60 % par rapport aux niveaux de 2010 d’ici à 2050".
Le protocole de Kyoto, adopté lors de la conférence des parties dans la ville du même nom au Japon le 11 décembre 1997, est entré en vigueur le 16 février 2005 et fête par conséquent son dixième anniversaire, lundi 16 février 2015. Ratifié par 192 pays, le protocole est le premier instrument de la convention des Nations unies sur le climat née à Rio en 1992 et assigne pour la première fois un objectif de 5 % de réduction d’émissions de gaz à effet de serre à un ensemble de 37 pays développés sur une période allant de 2008 à 2012. Derrière un succès de façade - les émissions de ces pays ont chuté de 22,6 % par rapport à 1990 - le protocole de Kyoto est un instrument considéré comme à bout de souffle. Tout l’enjeu de la conférence de Paris qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre est d’inventer un nouveau modèle d’accord sur le climat et une nouvelle différenciation entre les pays.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :