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Les directeurs des centres de recherche et des départements de Mines ParisTech et l’association Mines ParisTech Alumni ont adressé deux courriers, les 18 et 20 février 2015, au vice-président du CGEIET Luc Rousseau, qui exerce la tutelle sur l’école, pour lui faire part de leur "inquiétude et de leur incompréhension" à propos du projet d’intégration de l’école à l’Institut Mines-Télécom (lire sur AEF). Les diplômés s’y disent "largement défavorables" et les chefs de centres et de départements "opposés", évoquant notamment la perte de la personnalité juridique qu’une telle intégration provoquerait. De son côté, Thierry Coulhon, président de PSL – dont Mines ParisTech est membre fondateur – a également adressé des courriers aux tutelles (ESR et Économie) pour les alerter. Il propose "le maintien de la situation actuelle" et "la construction d’un partenariat entre PSL et l’IMT".
Les droits de scolarité dus par les élèves ingénieurs français et ressortissants d'un État membre de l'UE dans les trois écoles des télécoms (Télécom ParisTech, Télécom Bretagne et Télécom SudParis) et les six écoles des mines (Paris, Saint-Étienne, Alès, Douai, Nantes et Albi-Carmaux) passeront, à partir de la rentrée 2014, à 1 850 euros par an, contre 850 euros actuellement. Pour les étudiants non-européens, ils passeront à 3 850 euros (AEF n°471586). À ces « droits » de scolarité, décidés par la tutelle, s'ajoutent des « frais » arrêtés par chaque école, de 0 à 450 euros. Contacté par AEF, Jean-Claude Jeanneret, directeur général de l'Institut Mines-Télécom (1), explique que cette augmentation des droits de scolarité constitue un rattrapage après une dizaine d'années de stagnation, mais est aussi une réponse à la baisse des subventions de l'État « de 8 à 10 % » depuis 2013.