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"L’accord de GPEC reste un accord fondateur pour le groupe BPCE", assure Valérie Le Boulanger, directrice des relations sociales et juridiques du groupe, après la signature, le 20 janvier 2015, du deuxième accord sur le sujet par deux syndicats (CFDT, CFE-CGC) (lire sur AEF). Conçu comme la "déclinaison du volet RH du plan stratégique du groupe", selon Hervé d’Harcourt, directeur de la stratégie et du développement social, l’accord fixe une série d’objectifs concrets comme un taux d’alternants de 3,5 % au terme de l’accord, ou encore 50 % de jeunes de moins de 30 ans parmi les recrutements en CDI. Le groupe affiche également ses ambitions dans la digitalisation des formations. Le texte, applicable pour les 100 000 salariés du groupe, vaut également négociation sur le contrat de génération et sur l’adaptation de la politique de carrière à la réforme de la formation du 5 mars 2014.
Seuls deux des cinq syndicats du groupe BPCE (CFDT et CFE-CGC) ont signé, le 20 janvier 2015, le deuxième accord de GPEC du groupe bancaire, finalisé après six séances de négociation. Le texte met notamment en œuvre le contrat de génération, et fixe des engagements de recrutement pour les trois prochaines années. Il renforce également les mesures destinées aux salariés seniors. Selon la direction, "cet accord marque la volonté des partenaires sociaux d’anticiper l’évolution des métiers et de favoriser le développement professionnel des collaborateurs dans un contexte de profonde mutation du secteur". La signature de cet accord intervient dans un contexte social tendu : les négociations salariales en cours dans les deux branches ont échoué, et abouti à la création d’une intersyndicale rassemblant toutes les organisations, qui dénoncent dans un communiqué "un dialogue social atone".
La branche Caisse d’Épargne renouvelle son accord sur "les conditions d’accès et d’utilisation de l’intranet syndical et de la messagerie" par les syndicats représentatifs de la branche. L’accord, signé le 15 avril 2014, prolonge jusqu’à fin 2017 l’accès aux sites externes des syndicats par les salariés, directement depuis l’intranet des 17 Caisses d’Épargne et filiales de la branche. Cette mesure avait été introduite "à titre expérimental" dans le précédent accord sur l’intranet syndical et l’utilisation de la messagerie, signé le 31 mai 2012. "En l’absence de débordement, la direction a jugé que cette expérimentation avait été un succès", précise Bernard Charrier, secrétaire général SU-Unsa, premier syndicat de la branche avec 31 % des voix. L’accord majoritaire a été signé par les syndicats CFDT, SU-Unsa, SNE-CGC, CFTC et SNP-FO. La CGT et SUD n’ont pas signé le texte.
La BPCE conclut son premier accord social d'entreprise « d'envergure » selon les négociateurs, depuis sa création il y a deux ans. L'accord « relatif à la gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences », signé le 2 novembre 2011, réunit les signatures de la CFDT, l'Unsa et FO, qui représentent 54 % des voix au premier tour des dernières élections. La CGT, le SNB-CFE-CGC et la CFTC ont refusé de signer le texte. « Nous sommes très déçus », indique à AEF Jean-Michel Edon, membre de la délégation CGT lors de la négociation. « Nous espérions faire de cet accord la première brique d'un socle social de référence, mais le texte reste au ras des pâquerettes sur des sujets comme les seniors ou l'égalité professionnelle. » Pour la CFDT, syndicat signataire, à l'inverse, « ce premier accord ouvre la voie à un véritable dialogue social au niveau du groupe ». L'accord, signé pour trois ans, dépasse le strict cadre de la GPEC. Il est articulé autour de cinq chapitres : l'anticipation des évolutions des emplois et des compétences, les ressources humaines et le développement des compétences, la mobilité, l'égalité professionnelle et l'accompagnement des seniors et la préparation de la fin de carrière.