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La CFDT et la CFE-CGC ont signé, le 17 février 2015, le plan de relance industrielle présenté par la direction de Faurecia Systèmes d'échappement (1 278 salariés en France). L’accord prévoit le maintien des emplois contre un gel des salaires (sur un an), la suppression des jours de congé supplémentaires accordés à l’ancienneté et le non-versement de l’intéressement lié à l’activité de 2015. Le PRI doit permettre à la filiale de PSA de réaliser 12 millions d’euros d’économies par an, dont 3,5 millions sur les coûts sociaux. La CGT n’a pas signé ce PRI. Andrés Gomez, son représentant, estime que ces accords ne servent qu’à "la mise en concurrence des différents sites d’Europe". Ils ne sont pas justifiés par "des résultats qui, en France comme dans le monde, sont très bons", dit-il. Le chiffre d’affaires de Faurecia a, en 2014, augmenté de 7 % en Europe.
Dans le cadre du "contrat pour une nouvelle dynamique de croissance et de développement social de Renault en France", signé début 2013 (lire sur AEF), le constructeur automobile annonce, jeudi 12 février 2015, 1 000 recrutements en CDI pour la France en 2015. Le pacte prévoyait d'une part 8 000 départs volontaires, et d’autre part 760 recrutements en 2015-2016, nombre finalement porté à 1 000. La campagne de recrutement vise des compétences dont Renault ne dispose pas, et sera "centrée sur des métiers ciblés, liés aux projets industriels et défis technologiques des prochaines années : véhicule autonome et connecté, énergies alternatives…", assure le constructeur automobile. 50 % concernent les usines, l’autre moitié concernera les autres fonctions, notamment l’ingénierie. La marque au losange s'engage également à signer 1 000 contrats d'alternance.
Quatre organisations syndicales (CFTC, FO, CFE-CGC, SIA) ont décidé de signer le projet d'accord relatif au nouveau contrat social chez PSA, ouvert à signature jusqu'au 22 octobre 2013. La CGT et la CFDT ont quant à elles signifié leur refus de parapher le texte. L'accord regroupe quatre textes portant sur le renforcement du dialogue social, la GPEC, le contrat de génération, et la dynamique de développement et de compétitivité. Il sera présenté au vote en CCE le 24 octobre 2013. Les deux syndicats non signataires ayant une représentativité cumulée inférieure à 50 %, ils ne pourront s'opposer au texte.
La cour d'appel de Paris ordonne, à la demande du syndicat CGT, la suspension de la restructuration en cours au sein du groupe PSA Peugeot Citroën jusqu'à la mise en oeuvre des procédures régulières d'information-consultation du comité central d'entreprise de Faurecia et de deux comités d'établissement de cette société, filiale du groupe. La cour précise, dans son arrêt du 28 janvier 2013, que cette procédure aura pour objet les conséquences de la réorganisation sur les emplois au sein de la société Faurecia. La cour d'appel de Paris infirme sur ce point l'ordonnance de référé du TGI de Paris du 25 septembre 2012 (AEF n°206084). Elle confirme, en revanche, qu'il n'y a pas lieu de suspendre la procédure pour non-respect de l'obligation de consultation du comité d'entreprise européen.