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"Plusieurs préfectures n’ont pas encore installé à ce jour" la cellule de suivi pour la prévention de la radicalisation et l’accompagnement des familles, dont la mise en œuvre avait été demandée par circulaire du 29 avril 2014, regrette le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans une note datée du 19 février 2015. "Compte tenu du contexte et des enjeux de la prévention, du suivi et de l’accompagnement des individus concernés et de leurs familles, le rôle de cette cellule est crucial et il est impératif qu’elle soit organisée dans chaque département dans les meilleurs délais", souligne-t-il, précisant que "le bon fonctionnement de cette cellule conditionnera l’octroi des crédits du FIPD". Il demande donc aux préfets de lui faire parvenir "d’ici le vendredi 13 mars, la composition de [leur] cellule et le compte-rendu de sa dernière réunion".
"Nous allons relancer la plateforme de prévention et de lutte contre la radicalisation" à la suite des récents attentats en région parisienne, annonce Anne Hidalgo à l’occasion de ses vœux à la presse, mercredi 21 janvier 2015. Ce dispositif, qui existe "depuis plusieurs mois", "met autour de la table la Préfecture de police, le parquet, l’éducation nationale et la ville de Paris", précise à AEF Sécurité Colombe Brossel, adjointe à la maire chargée de la sécurité et de la prévention. Les agents de la ville, par exemple ceux travaillant dans les collèges, seront également formés "pour être en mesure de détecter et repérer" les signaux faibles et être "force d’accompagnement de cette cellule", ajoute-t-elle. La maire de Paris annonce également la création d’une "plateforme de repérage de discrimination, d’actes racistes et antisémites".
Le FIPD est doté, en 2015, de 52,9 millions d’euros, signale une circulaire du SG-CIPD, publiée mercredi 31 décembre 2014 et adressée aux préfets. Ce montant s’élevait à 54,6 millions d’euros en 2014, soit 1,7 million de plus. Cette année, 34 millions d’euros sont consacrés aux actions de prévention "s’inscrivant principalement dans les programmes d’actions à l’intention des jeunes exposés à la délinquance et pour améliorer la prévention des violences intrafamiliales, des violences faites aux femmes et de l’aide aux victimes". En outre, 18 millions d’euros sont dédiés "principalement" au financement de la vidéosurveillance "dans le cadre du programme d’actions pour améliorer la tranquillité publique". Enfin, 1 million d’euros est destiné "à financer des actions nationales, y compris dans le champ de la prévention de la radicalisation".
"La France n’a pas peur parce qu’elle est préparée à répondre" aux "menaces" terroristes, déclare Bernard Cazeneuve, lundi 22 septembre 2014. Le ministre de l’Intérieur s’exprimait à la suite de l'"appel au meurtre visant les citoyens des pays de la coalition internationale qui luttent en Irak", lancé par l’organisation État islamique. "Le dispositif Vigipirate, dans ses dispositions actuelles, est aujourd’hui opérationnel et efficace", assure Bernard Cazeneuve, soulignant que "ce n’est pas la première fois que la France se trouve menacée par des groupes terroristes". Le ministre avait néanmoins, vendredi 19 septembre 2014, appelé les préfets à prendre des "mesures de vigilance consécutives aux frappes aériennes françaises en Irak".
Le ministre de l’Intérieur et la garde des Sceaux demandent aux préfets de constituer un "réseau" de "référents de confiance" au sein des administrations et des partenaires de l’État dans chaque département afin de lutter contre la radicalisation violente et les filières djihadistes. Pour "améliorer la circulation et le partage des informations", les préfets devront inviter "les chefs de service des administrations et les responsables des organismes membres de l’état-major de sécurité (lire l'encadré) à instituer au sein de leur administration un référent de confiance", demandent Bernard Cazeneuve et Christiane Taubira dans une circulaire datée du mercredi 25 juin 2014 à laquelle AEF a eu accès. "Issu de l’encadrement", le référent sera l’interlocuteur "des services [de la direction générale] de la sécurité intérieure, de la police ou la gendarmerie".