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L’IG Metall et l’organisation patronale régionale Südwestmetall ont annoncé le 24 février 2015 avoir signé un accord collectif sur les salaires dans la région allemande du Bade-Wurtemberg, indique le site spécialisé Planet Labor. Cet accord devrait être repris par toutes les autres régions et s’applique à environ 3,8 millions de salariés, confirmant une nouvelle fois le rôle de région pilote du Bade-Wurtemberg. Il prévoit une augmentation des salaires de 3,4 % à compter du 1er avril 2015 ainsi que le versement d’une prime unique de 150 euros pour le mois de mars. Par ailleurs, les partenaires sociaux ont reconduit, sous une nouvelle forme, l’accord collectif sur les retraites anticipées et adopté un compromis sur la formation continue, ajoute Planet Labor.
Un salaire minimum légal de 8,50 euros brut par heure sera introduit à partir du 1er janvier 2015 en Allemagne. Des dérogations seront cependant autorisées pendant une période de transition qui s'achèvera le 1er janvier 2017. C'est la mesure phare du programme de gouvernement de « grande coalition » arrêté le 27 novembre 2013 par les partis CDU/CSU et SPD, à l'issue de cinq semaines de négociations. « Sur les questions d'emploi, de retraite et de droit du travail, les sociaux-démocrates ont réussi à imposer nombre de leurs revendications, la plus marquante étant l'introduction d'un salaire minimum légal et universel au 1er janvier 2017 », souligne le site spécialisé Planet Labor.
Un salaire minimum légal devrait être mis en place par le futur gouvernement allemand. C'est ce qu'a annoncé le 21 novembre 2013 la chancelière Angela Merkel, en faisant le point sur les négociations en cours entre la CDU et le SPD pour la formation d'un gouvernement de coalition, compte tenu des résultats des élections de septembre dernier. En France, la CFDT salue ce « pas en avant pour l'Europe sociale ». Mais les modalités précises de mise en oeuvre et le niveau de ce « Smic allemand » restent à préciser.
Un salarié employé par une entreprise française mais exerçant son activité sur des chantiers en Allemagne peut bénéficier, après son licenciement, de la garantie de l'AGS (Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés), plus favorable que celle résultant du droit allemand, dès lors qu'il a choisi de maintenir son domicile sur le territoire français. C'est ce que retient la Cour de cassation dans un arrêt du 4 décembre 2012.