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En facilitant leur inscription au RNCP, les Moocs ou les "Spocs" peuvent devenir des "outils de développement de la formation continue dans les universités", estime le CESE dans un avis voté le 24 février 2015. Constatant que les inscrits à la plate-forme ministérielle de Moocs FUN sont à 60 % des adultes, le CESE préconise de "mettre en place un processus de certification avec l'aide des branches professionnelles concernées" et de favoriser les partenariats entre universités et entreprises sur le sujet. La situation financière des universités les oblige aussi à repenser leur modèle économique, et la formation continue représente en cela "la principale clé" considère le CESE.
En 2012, les établissements d’enseignement supérieur publics (universités, écoles, Cnam) ont réalisé un chiffre d’affaires au titre de la formation continue inférieur à celui de 2011 : 405 millions d’euros contre 411 millions, indique la Depp dans une note d’information de septembre 2014. En revanche, le nombre de stagiaires augmente : environ 481 000 contre 467 000 l’année précédente. Par ailleurs, la part financée par les entreprises est de nouveau en hausse. Près de 83 000 diplômes ont été délivrés au titre de la formation continue, y compris les diplômes complets en VAE, contre 71 000.
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche annonce, le 14 janvier 2014, un fonds de 5 millions d'euros pour co-financer à hauteur de 50 % des productions de Moocs (1) afin de « développer l'offre de formation professionnelle des établissement d'enseignement supérieur ». Alors qu'un premier bilan fait état de plus de 88 000 inscrits aux 25 premiers Moocs présentés par le ministère sur sa plate-forme FUN (France université numérique), le ministère rappelle que les établissements d'enseignement supérieur comptent pour moins de 5 % du marché de la formation professionnelle, estimé à plus de 20 milliards d'euros.