En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
À l’occasion d’un déplacement ce vendredi 20 février 2015 dans une maison de santé pluridisciplinaire du Val-d’Oise, la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, Marisol Touraine, a annoncé la pérennisation des nouveaux modes de rémunérations des équipes de soins expérimentés dans 280 maisons, pôles ou centres de santé. Ces nouveaux modes de rémunération visent à permettre aux professionnels de santé de consacrer plus de temps à la conduite d’actions de prévention et de dépistage, à la coordination entre professionnels, notamment autour des cas complexes. Ils seront étendus aux autres équipes de soins de proximité qui répondent aux engagements que définit le "règlement arbitral" dont la rédaction a été confiée à Bertrand Fragonard et que la ministre vient de valider.
Kinés, chirurgiens-dentistes, infirmiers, podologues, sages-femmes, médecins, audioprothésistes réclament mercredi 15 janvier 2015 la réouverture, par le biais de leurs onze organisations syndicales, des négociations ACIP portant sur la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques en ville et la rémunération des différents acteurs impliqués dans celle-ci. Les signataires estiment que le cadre de la négociation retenu à l’automne dernier, celui d’accords ACI, n’avait "officiellement pour but que la survie des maisons de santé participant aux expérimentations de nouvelles formes de rémunération". "Elles avaient en réalité l’objectif d’imposer conventionnellement une sujétion directe aux ARS avec une sélection des acteurs signant pour les patients une inégalité de traitement et la perte du libre choix", soutiennent-ils.
Les négociations sur les missions de coopération entre professionnels de santé libéraux pilotées par la Cnamts ont été longuement évoquées samedi 20 septembre 2014 lors d’un débat organisé à Marseille dans le cadre du congrès national du SML. Autour de Roger Rua, président du SML, étaient présents les représentants des podologues (FNP), des kinésithérapeutes (FFMKR), des sages-femmes (ONSFF), des orthophonistes (FNO), des orthoptistes (SNAO), des infirmiers (FNI), des pharmaciens (FSPF) ainsi que des biologistes (SDB). L’occasion pour ces professionnels de rappeler l’existence de propositions transmises par les libéraux regroupés au sein de l’UNPS à Frédéric Van Rookeghem, directeur de la Cnamts, lequel aurait promis mercredi dernier, selon Philippe Tisserand (FNI), lors de la dernière réunion sur l’ACIP, de les étudier.
Trois quarts des maisons de santé sont situées dans des bassins de vie à dominante rurale, qui regroupent un tiers de la population métropolitaine. C'est l'un des enseignements tirés par l'Irdes qui vient de livrer dans le n°190 de « Questions d'économie de la santé » (1) le deuxième volet de l'évaluation des sites regroupés pluriprofessionnels participant aux ENMR (expérimentations des nouveaux modes de rémunération). Deux questions concernant les 291 maisons de santé recensées en janvier 2013 par l'Observatoire des recompositions de l'offre de soins sont traitées : « les maisons de santé sont-elles implantées dans des espaces où l'offre de soins est fragile et les besoins importants ? » et « le développement de ces structures a-t-il eu un effet sur l'évolution de la densité de médecins généralistes ? ».