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François Rebsamen, ministre du Travail, et Laurence Rossignol, secrétaire d’État chargée de la Famille, ont signé le 16 février 2015 un accord-cadre national de type Edec pour le secteur privé de la petite enfance (crèches associatives, particuliers employeurs d’assistants maternels ou de gardes à domicile…). Cet accord doit permettre à la fois de favoriser l’accès à la qualification pour les salariés et d’accompagner les employeurs en matière de recrutement et de GRH. Ces métiers "constituent un gisement d’emplois", selon le ministre du Travail. Cinq millions d’euros pourront être mobilisés sur la période 2015-2018 (jusqu’à 1,5 million d’euros de l’État et 3,5 millions pour les Opca concernés : Agefos PME, Opcalia, Fafsea, Uniformation). La CGT et la fédération de l’action sociale FO, qui dénoncent le désengagement de l’État dans le secteur, ont refusé de signer l’accord.
Améliorer l'insertion et les trajectoires professionnelles des femmes passe par une hausse du nombre de jeunes filles en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation dans les filières non mixtes porteuses en emploi, estime le Commissariat général à la stratégie et à la prospective dans un rapport sur la lutte contre les stéréotypes filles-garçons, publié le 15 janvier 2014. Pour cela, il faudrait négocier avec les branches professionnelles des « objectifs chiffrés de montée en mixité », développer des conventions avec les Opca ou encore établir un bilan des performances en matière de mixité des CFA en région. Le développement de la mixité dans les métiers est aussi un moyen de « faire évoluer les normes professionnelles » et ainsi d' « ouvrir le champ des possibles » pour les jeunes, notamment ceux issus des milieux populaires.
« Il faut développer les certifications transverses afin de favoriser la mobilité des salariés du secteur des emplois de la famille. Actuellement c'est un parcours du combattant pour évoluer dans ce champ où les publics et les cadres d'emploi sont très divers », déclare George Asseraf, président de la CNCP (Commission nationale des certifications professionnelles), le 11 octobre 2012. Il s'exprime en conclusion des « journées de la professionnalisation des emplois de la famille » organisées par l'institut Iperia (ex-institut Fepem de l'emploi familial) (1). « Il faut abandonner les postures. C'est un enjeu essentiel pour les prochaines années car d'ici à 2020, le secteur aura besoin d'embaucher près de 570 000 personnes », poursuit-il.