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"Nous ne sommes pas par principe hostiles à l’autonomie pédagogique des établissements. Je ne vois pas pourquoi nous mettrions des bâtons dans les roues à la réforme du collège si elle allait dans ce sens", indique à AEF Christian Chevalier, le secrétaire général du SE-Unsa, le 19 février 2014. Il juge néanmoins que "la notion d’enseignements complémentaires est dérangeante" et que "la bonne entrée doit être de maintenir les moyens horaires disciplinaires tout en dégageant des moments particuliers pour travailler autrement". "Ma véritable inquiétude, c’est celle du courage politique. Est-ce qu’au-delà des apparences, il y aura un véritable engagement politique pour le changement et la justice sociale ?" Selon lui, "la priorité au primaire a disparu du langage politique" et des "objectifs ambitieux" de refondation "sont revus à la baisse y compris dans les zones difficiles".
"Il faut une véritable politique de gestion des ressources humaines au niveau du ministère de l’Éducation nationale. Il faut que Najat Vallaud-Belkacem donne des signaux extrêmement clairs sur ce sujet-là", déclare Christian Chevalier, secrétaire général du SE-Unsa, lors d’une conférence de presse, mercredi 27 août 2014. Le syndicat rend public une enquête (1) selon laquelle le soutien de la hiérarchie est jugé "défaillant" par les enseignants. 73 % estiment que celle-ci ne reconnaît pas leurs contraintes professionnelles. Soulignant que sur le terrain les professeurs sont "déçus" voire "dépités", le SE-Unsa plaide pour un changement d’état d’esprit des cadres et la mise en œuvre d’une GRH de proximité. Le syndicat renouvelle également ses critiques sur le projet de socle commun et demande une "orientation tranchée et assumée par la ministre" et non "un compromis insipide".