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Le gouvernement a annoncé, le 9 décembre 2014, la suppression du concours d’admission PCB dès la rentrée 2016 ainsi qu’une année supplémentaire de formation dans un IFMK (Institut de formation en masso-kinésithérapie) : telles sont quelques-unes des mesures développées dans l’arbitrage interministériel sur la réingénierie de la formation initiale des masseurs-kinésithérapeutes, signé par Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem et Geneviève Fioraso. Depuis l’arbitrage interministériel du 25 janvier 2013, des travaux sont menés sous l’égide des ministères chargés de la Santé et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche afin d’élaborer "un nouveau référentiel de formation" (lire sur AEF). AEF fait le point sur ce que la réforme devrait changer.
Alain Bergeau, président de la Fédération française des masseurs kinésithérapeutes, regrette que Geneviève Fioraso n'ait pas clarifié le mode de sélection des étudiants en kinésithérapie. S'exprimant lors de la journée de rentrée du CNPS (Centre national des professions de santé) dont la 1ère table ronde est consacrée, vendredi 11 octobre 2013, aux évolutions des formations de santé, il estime que « la loi Fioraso est une occasion manquée » et que la création d'une 1ère année commune aux formations paramédicales est « une faute politique ». L'autre sujet au coeur des débats est le développement de formations de santé d'un niveau intermédiaire (AEF n°181926) : Philippe Gaertner, président du CNPS, s'y oppose tandis que le député socialiste Olivier Véran (Isère) y voit un moyen de « sortir d'un système de formation sans rien entre le bac+3 et sur le bac+12. »
Le Conseil national de l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes « ne comprend pas que les masseurs-kinésithérapeutes, en dépit de leur demande unanime, n'aient pas été intégrés à la Paces lors de l'examen de l'article 22 du projet de loi ESR » et « qu'a contrario un article 22 bis crée, à titre expérimental, une première année d'études commune à diverses formations paramédicales » (AEF n°187100 et n°189681), indique-t-il le 25 juin 2013.
« La condition pour que le grade [de licence] soit attribué [aux étudiants en kinésithérapie] est que chaque école dispensant la formation passe une convention avec une université possédant un secteur santé. À terme, le renouvellement de l'autorisation pour délivrer le diplôme d'État ne pourra être accordé qu'aux instituts conventionnés. » Voilà ce qu'indique un communiqué de presse du MESR (ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche) et du MASS (ministère des Affaires sociales et de la Santé), lundi 25 février 2013. Il précise « les principes » autour desquels s'organiseront les travaux visant « la mise en œuvre effective de l'intégration au processus LMD de la formation des masseurs-kinésithérapeutes ».
Il faut « accepter une certaine diversité dans les expérimentations » permettant l'accès aux formations de santé, indique à AEF Dominique Porquet, président de la Conférence des doyens de pharmacie, vendredi 1er février 2013, au lendemain d'une réunion des trois conférences des doyens de médecine, pharmacie et odontologie, à laquelle ont assisté les conseillers techniques des cabinets de Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé. Sa conférence est par ailleurs « plutôt favorable au principe des expérimentations », une position partagée par Yvon Berland, président d'Aix-Marseille université et président de la commission santé de la CPU.
« Le certificat de capacité d'orthophoniste est reconnu au grade de master » et « le diplôme d'État de masseur-kinésithérapeute est reconnu au grade de licence ». C'est ce qu'indique un communiqué de presse commun du MESR (ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche) et du MAAS (ministère des Affaires sociales et de la Santé), publié le 25 janvier 2013. S'agissant des études de kinésithérapie, le communiqué précise : « l'année précédant l'admission [en kinésithérapie] (année universitaire ou de classe préparatoire) est reconnue et créditée de 60 ECTS) qui offriront, le cas échéant, aux étudiants un accès direct en seconde année de master ». Ce nouveau schéma « s'appliquera dès la rentrée 2013 ». Par cette reconnaissance, les deux ministres, Geneviève Fioraso et Marisol Touraine « ont finalisé l'intégration dans le schéma LMD (licence-master-doctorat) de la formation des orthophonistes et celle des masseurs-kinésithérapeutes ».
« Intégration universitaire pleine et entière des instituts de formation masso-kinésithérapie », « alignement des frais d'inscription au tarif universitaire (181 € pour la rentrée 2012) avec une prise en charge du financement par les conseils régionaux », « transfert de gestion des BFSS (bourses des formations sanitaires et sociales) [aujourd'hui gérées par les régions] vers le Crous »… Telles sont les principales revendications de la Fnek, qui lance auprès des étudiants en kinésithérapie un appel à la mobilisation pour le mardi 6 novembre 2012, à partir de 14h, devant le ministère des Affaires sociales et de la Santé à Paris. La Fnek demandera à la ministre « de les recevoir à l'issu de cette manifestation ». L'organisation étudiante espère rassembler entre « 2 000 et 3 000 étudiants, ce qui correspond à près d'un tiers des étudiants en kinésithérapie de France ».