En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
"La région Nord-Pas-de-Calais s’est engagée dans la e-santé depuis plus de 15 ans et figure aujourd’hui parmi les régions françaises les plus en avance dans ce domaine, avec un degré d’informatisation au-dessus de la moyenne nationale et un effort d’investissement très soutenu", affirme un rapport d’évaluation publié fin janvier 2015 par la préfecture de région. Les auteurs remarquent que "les financements publics ont joué et jouent encore un rôle fondamental sur les dépenses d’équipement" pour le territoire et les établissements. Ils pointent cependant un "risque de découragement" chez certains acteurs lié à l’absence de modèle économique. Leur rapport formule des préconisations pour entretenir la dynamique.
Les expérimentations de télémédecine doivent permettre d'"engranger des retours sur les pratiques, les usages possibles, les freins éventuels", mais aussi de préciser "l’organisation nécessaire", à la fois au niveau de l’établissement et au niveau du médecin requis, souligne Laurent Habert, directeur général de l’ARS d’Alsace. Deux ans après le lancement du Projet régional de santé, il est revenu lors d’une rencontre avec la presse sur quelques-uns des projets menés en Alsace, notamment en direction des personnes résidant en Ehpad, mettant en exergue la pertinence de la télémédecine dans certaines situations (consultation de dermatologie, troubles du comportement, etc.). L’Alsace fera partie des régions-pilotes qui mettront en place les tarifications préfiguratrices pour les intervenants en ville et en structure médico-sociale, conformément à la LFSS 2014 (lire sur AEF).
Appui à l'émergence d'une filière industrielle performante grâce à l'allocation de 400 millions d'euros sur cinq ans au programme « Hôpital numérique », lancement d'un plan national de déploiement de la télémédecine à l'hôpital, réorientation du DMP au service du parcours de santé, création sur quelques territoires de SI utilisables par tous les acteurs du parcours de soins (80 millions d'euros), réflexion sur la construction d'un service public d'information en santé pour le grand public. Tels sont les éléments de la stratégie nationale e-santé que dévoile la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, ce jeudi 28 mars 2013 à l'occasion de la journée internationale de la télésanté organisée par le Catel (1) dans 21 villes connectées. La ministre confie à Denis Piveteau, nouveau secrétaire général des ministères chargés des affaires sociales, la conduite du volet e-santé de la stratégie nationale de santé pour ce qui concerne l'État. Elle demande aux ARS d'élaborer, d'ici l'été, des projets de SRIS (schémas régionaux d'investissement en santé).
74 % des Français considèrent la télémédecine comme une « bonne chose »… mais 23 % seulement comprennent « parfaitement » de quoi il s'agit. Ce manque de connaissance du grand public sur les différentes pratiques de télémédecine (1) est l'un des enseignements d'une enquête (2) de la fondation de l'avenir et de la banque fédérale mutualiste, dévoilée ce jeudi 18 octobre, à l'occasion du 40e congrès de la FNMF organisé à Nice les 18,19 et 20 octobre 2012. Au total, 63 % des personnes interrogées se sont déclarées « mal informées » sur le sujet. Mais parmi celles qui déclarent savoir au moins partiellement ce qu'est la télémédecine, le taux d'approbation monte à 82 %. L'étude souligne que les « publics séduits » par ces technologies sont avant tout « les habitants des petites villes, les CSP+, les 65 ans et plus, les hommes, et les personnes dont aucun membre de l'entourage n'est médecin ». Le taux d'adhésion varie également en fonction des usages et publics concernés. 87 % des sondés considèrent ainsi que la téléconsultation et la télésurveillance – deux pratiques du domaine de la télémédecine – peuvent être « un bon moyen pour maintenir les personnes âgées et dépendantes à domicile ». De même, 77 % des sondés estiment que ces usages « permettent de compenser l'absence de médecins dans les zones rurales ».
Près de 80 établissements et structures sanitaires et médico-sociales viennent de constituer dans le Nord-Pas-de-Calais un GCS (groupement de coopération sanitaire) pour favoriser le développement des systèmes d'information de santé, la télémédecine et la télésanté. Pascal Forcioli, directeur de l'AHNAC, ancien directeur général adjoint de l'ARS, en a été élu administrateur fin juin 2012. « Cette structure commune inscrit son action dans le cadre des orientations définies par le projet régional de santé, au premier rang desquelles le développement du dossier médical personnel du patient », indique jeudi 26 juillet 2012 à AEF Daniel Lenoir, directeur général de l'ARS Nord-Pas-de-Calais. « La télémédecine est un outil au service du parcours de soins », ajoute-t-il.
Sept projets de télémédecine sont retenus (sur onze dossiers reçus) par François Dumuis, directeur général de l'ARS Auvergne. L'accompagnement financier global de l'ARS se chiffre à 716 000 euros, dont 430 000 euros destinés à la mise en œuvre d'une plateforme régionale d'échanges, de transferts d'images et d'archivage sécurisé. L'appel à projets s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme régional de télémédecine arrêté le 6 avril 2012 par l'ARS avec pour objectif de « recueillir des actions innovantes pour la région, d'un point de vue médical et technique, autour de trois thématiques prioritaires : le développement des usages de téléimagerie avec la mise en place d'un outil de type plateforme régionale d'échanges, de transferts d'images et d'archivage, la télémédecine au service du maillage territorial en particulier pour le recours à l'expertise gérontologique, et la télémédecine au service du maintien à domicile avec en particulier, la surveillance des pathologies chroniques ».
Voici une sélection de l’actualité fonction publique de la semaine du 23 mai 2022 :